Des coups de pied arrêtés à retravailler d’urgence | OneFootball

Montpellier continue de s’enfoncer au classement de Ligue 1 après sa défaite face à l’AS Saint-Étienne. Un match frustrant, car malgré une prestation timide de l’adversaire, les Héraultais ont laissé passer leur chance.

(Photo by Romain Perrocheau/FEP/Icon Sport) – Photo by Icon sport

Outre des occasions ratées dans le jeu, un aspect du match suscite particulièrement des regrets : la gestion des coups de pied arrêtés. Avec 11 corners obtenus durant cette rencontre (plus du double que l’ASSE), aucun n’a véritablement mis en danger la défense stéphanoise. Pourtant, des joueurs comme Téji Savanier et Wahbi Khazri, réputés pour leur qualité technique, sont souvent attendus dans ces moments-clés. Malheureusement, rien n’a fonctionné : centres trop longs, ou surtout trop courts, mal ajustés, ou faciles à défendre pour l’adversaire. Le capitaine Pailladin ne s’est pas montré inspiré. Le manque d’efficacité sur coup de pied arrêté est d’autant plus dommageable que Montpellier dispose de profils athlétiques, tels que Nikola Maksimović ou Modibo Sagnan, capables de peser dans la surface. Les coups francs proches de la surface n’ont pas été mieux exploités, ajoutant une nouvelle couche à cette déception. Cette saison d’ailleurs, un seul but a été inscrit sur cet aspect : Akor Adams face à l’AJ Auxerre.

Pour un club à la peine offensivement, négliger cet aspect du jeu est un luxe que le MHSC ne peut plus se permettre. Il est impératif de travailler les combinaisons, les trajectoires et les placements pour capitaliser sur ces phases arrêtées, qui peuvent faire la différence dans des matchs serrés. Si la Paillade veut espérer redresser la barre, retrouver de l’efficacité dans ce domaine doit devenir une autre priorité. Mais on le sait, elles sont nombreuses.