Dijon : "Arrêter l’équipe féminine n’est pas un sujet" recontextualise Deballon | OneFootball

Pierre-Henri Deballon, président propriétaire du DFCO, s’est exprimé sur les rumeurs concernant la suppression de l’équipe féminine.

En déficit de 7 millions d'euros, Dijon a récemment du réduire son coût. De ce fait, Pierre-Henri Deballon a été contraint de procéder à des licenciements économiques, touchant principalement les personnels administratifs. Et ce, même après avoir vendu le centre de formation pour 11,9 millions d'euros afin de rembourser une partie de sa dette. Une suppression de l’équipe féminine du DFCO était également annoncée dans les médias. Ce qu’a décidé de contester l’homme en poste depuis le mois de juillet dernier. "Arrêter l’équipe féminine n’est pas un sujet. Mais on est aussi obligé de baisser la voilure. On a 50 abonnés, très peu de spectateurs et de partenaires. J’espère que leurs bons résultats vont remplir le stade" a-t-il, dans un premier temps, fait savoir lors d’une interview accordée à nos confrères du Bien-Public.

"Mais on ne peut pas fermer les yeux, on vit au-dessus de nos moyens. Les filles perdent à peu près 500 000 €. À Saint-Etienne, j’ai exigé que l’on n’aille pas à l’hôtel et qu’on arrive le jour du match. Et on a gagné" enchaîne Deballon, qui voit sa formation féminine être surprenante quatrième de Arkema Première Ligue après les sept premières journées. "Si on est en capacité d’équilibrer cette section, je veux la garder. Si on n’y arrive pas, je ne suis pas un magicien, on devra peut-être ouvrir la porte à un investisseur. Aujourd’hui, personne n’est venu me voir et je n’ai rien lancé à ce sujet. Je veux équilibrer cette équipe. Je ne cherche pas des investisseurs. Mais, si quelqu’un vient avec un projet et si c’est intéressant pour tout le monde, j’étudierai" a conclu le propriétaire à ce sujet.

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