Evect
·22 mars 2025
Dissolution - La commission refuse de recevoir les parlementaires

Evect
·22 mars 2025
Cette commission montée à la hâte est composée de huit membres. Selon L'Équipe, on y retrouve des magistrats, un représentant de la Fédération Française de Football (Jean-François Vilotte), un représentant de la Ligue de football professionnel (Benjamin Viard) et une personnalité qualifiée (Nathalie Boy de La Tour, ex-présidente de la Ligue). Les groupes de supporters de l'AS Saint-Étienne auront l'occasion de se défendre et de répondre aux griefs présentés dans la convocation reçue. On sait déjà que l'AS Saint-Étienne ira apporter son soutien à ses groupes lors de cette commission.
Les parlementaires de la Loire, dont cinq sont membres du groupe Les Républicains dont Bruno Retailleau, le Ministre de l'Intérieur est issu ont demandé à être entendus par la commission rapporte Adrien Hémard Dohain, journaliste à France TV Sport. Ces élus du peuple se sont vus refuser leur demande.
Dans le même temps, l'Association Nationale des Supporters (ANS) dont les Magic Fans et les Green Angels sont membres ont sollicité la Ministre des Sports afin de demander la tenue d'une réunion de l'INS (L'Instance Nationale du Supportérisme) dans le but d'évoquer cette la procédure en cours. Là encore, fin de non recevoir comme l'explique l'ANS sur son compte X : "Nous avons écrit à Mme la ministre afin de renouveler cette demande portée par de nombreux membres de l'INS (supporters, parlementaires, clubs, personnalités qualifiées, etc.). L'INS est un espace de dialogue qui a démontré son utilité et son efficacité depuis 2017. L'engagement de procédures de dissolution frappant des associations trentenaires et dont les responsables sont les interlocuteurs connus et reconnus des clubs, des instances et des autorités constitue un virage à 180 degrés avec les travaux menés depuis 2017 à l'INS. Depuis 2017, tous les acteurs convergent sur la solution première : des interdictions individuelles de stade contre les fauteurs de trouble. Les mesures collectives (interdiction de déplacement, huis-clos, dissolution) sont contreproductives. En refusant la demande des membres de l'INS (pour qui c'est un droit) d'organiser un échange sur principe et conséquences des dissolutions d'association de supporters, le ministère des Sports risque de balayer huit années de travail commun, dont les mérites sont vantés par tous. Nous ne renoncerons pas au dialogue car nous ne fuirons pas nos responsabilités. Nous attendons du ministère des sports qu'il persiste dans la doctrine fructueuse développée par ses prédécesseurs."
Cette volonté d'étouffer le dialogue contradictoire inquiète forcément sur la suite des évènements.
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