Dominant le derby, le LOSC l’a emporté avec autorité | OneFootball

Porté par une première période maîtrisée, le LOSC a remporté le derby face au RC Lens (1-0), ce dimanche soir. Entre intensité physique, solidité défensive et une seconde mi-temps plus compliquée, les Dogues ont assuré l’essentiel. Retour sur une victoire précieuse mais contrastée.

Un derby maîtrisé avec intensité

Un derby au Stade Pierre-Mauroy a toujours une saveur particulière pour les supporters, et les joueurs lillois l’ont parfaitement compris. Portés par une ambiance des grands soirs, les Dogues ont su mettre l’impact nécessaire pour affirmer leur domination, tant sur le plan physique que technique, en remportant 35 duels contre 25 pour les Lensois. Un atout considérable, incarné par un Benjamin André en véritable métronome de l’équipe, alliant maîtrise technique, récupération haute et combativité. Bruno Genesio avait sûrement galvanisé ses troupes avec insistance, et ses joueurs le lui ont parfaitement rendu.

Une défense intraitable

Emmené par un Bafodé Diakité et un Aïssa Mandi dominants, le LOSC termine la rencontre avec un clean sheet amplement mérité après une prestation défensive de haut vol. En maîtrisant totalement Wesley Saïd, Florian Sotoca et M’Bala Nzola, les Dogues ont anéanti toute possibilité d’ouverture du score lensoise en première période, limitant leurs adversaires à 0 tir. Les prestations solides d’Ismaily et de Thomas Meunier sur leurs côtés respectifs n’ont fait que renforcer la domination lilloise dans ce secteur.

Une victoire en demi-teinte

Comme à son habitude, le LOSC aura sombré dans un faux rythme en seconde période laissant place au doute et à l’incertitude. Passant de 11 tirs dont 5 cadrés à 0 tirs en seconde, les Dogues se seront montrés inoffensifs lors du deuxième acte, marquant une mi-temps largement dominés par les lensois (32% de possession contre 68%). Avec un grand Lucas Chevalier, les Lillois repartiront tout de même avec la victoire mais une nouvelle tâché par une deuxième acte bien moins qualitatif que le premier.

Thomas ASSIOUI

Crédits photo : Baptiste Fernandez/Icon Sport