Le Journal du Real
·31 décembre 2024
Le Journal du Real
·31 décembre 2024
Le Real Madrid a trouvé un allié de poids en la FIFA. L’excellente relation entretenue depuis plusieurs années entre Florentino Pérez et Gianni Infantino commence à porter ses fruits, consolidant ainsi les liens entre le club madrilène et l’instance dirigeante du football mondial. Bien que cet accord n’ait pas été facile à établir, les nombreux échanges et la rencontre organisée à Doha ont permis d’aboutir à une compréhension mutuelle fondée sur des intérêts communs.
Selon Marca, l’une des principales priorités pour le club cette saison sera sans doute le Mondial des clubs. Le Real Madrid considère cette compétition, qui se déroulera aux États-Unis, comme un tremplin idéal pour affirmer sa présence sur la scène internationale. Les dirigeants madrilènes croient fermement en ce projet et en sa capacité à renforcer leur influence sur tous les marchés mondiaux.
Les enjeux sont en effet multiples. Outre la récompense financière considérable, avec un montant de départ garanti et jusqu’à 100 millions d’euros en primes pour le vainqueur, il y a aussi le prestige de détenir le titre de champion du monde pour les quatre prochaines années. Bien que les montants précis des primes ne soient pas encore finalisés, la FIFA vise à surpasser les récompenses de l’UEFA pour la victoire en Ligue des champions.
Toujours selon le média espagnol, la FIFA aurait compris que la compétition perdrait de sa valeur sans la présence du Real Madrid et a accédé à plusieurs demandes du club, certaines étant également partagées par la Superligue, comme l’idée de diffuser les matchs gratuitement à la télévision. Dazn a acquis les droits pour un milliard d’euros, et il reste à voir comment cette plateforme pourra proposer les matchs sans frais pour les téléspectateurs.
Enfin, le point culminant de ce partenariat pourrait être l’aboutissement du projet avec la finale du Mondial 2030 au Santiago Bernabéu. Pour que cela se réalise, le Real Madrid devra augmenter la capacité de son stade à 80 000 places, comme l’exige la FIFA pour accueillir une finale. L’instance dirigeante du football mondial a également assoupli certaines exigences concernant la mise à disposition des stades, réduisant à trois mois le délai nécessaire pour garantir leur disponibilité.
La FIFA, désormais responsable de l’organisation des prochaines Coupes du Monde, choisira les lieux et les dates des matchs. Le Real Madrid voit d’un bon œil l’opportunité de faire du Bernabéu la scène d’une seconde finale de Coupe du Monde, après les prestigieux stades du Maracanã et de l’Azteca.
Cette alliance entre le Real Madrid et la FIFA semble donc être un gage d’avenir pour le club, dans un football où les enjeux économiques et sportifs sont de plus en plus liés.
Thibaud Brierre