Ekwah : "L'agression de Batubinsika ? C'est inacceptable" | OneFootball

Agressé à la sortie du match face à Nice (1-3), Dylan Batubinsika a reçu le soutien du club d’une part, mais surtout de ses coéquipiers. En conférence de presse avant la rencontre face au Havre, Pierre Ekwah est revenu sur cet incident.

Pierre Ekwah : "On a d’abord été très étonnés, on a eu l’information par message le soir-même et le lendemain de façon plus concrète. Cela nous a choqué. C’est inacceptable. Autant on peut comprendre la frustration des supporters sur les résultats mais que quelqu’un vienne agresser physiquement l’un de nous, on ne peut pas le tolérer. On l’a très mal pris, mais ça nous a aussi soudé. On a eu des échanges avec Dylan, dans un moment pareil, c’est important de savoir si ton copain va bien et comment sa famille vit les choses. On trouve cela vraiment pas bien, c’est dommage d'en être arrivé là."

ASSE - Horneland réagit à l'agression de Dylan Batubinsika

Quelques minutes avant lui en conférence de presse, c’est son entraineur Eirik Horneland qui s’était exprimé sur l’agression de son joueur : "Premièrement, je ne pense pas que ce soit acceptable qu’une agression puisse se produire, de s'en prendre physiquement à un joueur de football de l’AS Saint-Étienne. On peut être énervés, frustrés mais on ne peut pas faire ça. Les joueurs doivent faire face à beaucoup de choses, de la pression, ils sont parfois entourés par des commentaires négatifs mais ils n’ont pas à subir ça. Je pense que ce n’est pas normal de voir ça. On accepte la pression, la frustration de supporters, on peut comprendre qu’ils estiment qu'on n'a pas fait assez sur nos dernières rencontres, mais on ne peut pas accepter ça. Je pense que ce n'est pas normal. Ça reste un cas isolé, un incident avec un supporter qui a perdu la tête, je n’en tiens pas rigueur à l’ensemble des supporters mais ça ne devrait pas arriver. (...) Je pense que Dylan (Batubinsika) a géré la situation plutôt bien. Il en a parlé avec ses coéquipiers, on en a parlé avec lui également. On a tous le même avis sur la question : c'est quelque chose qui n'est pas acceptable, qui n'est pas normal. C’est quelque chose qui est passé, maintenant il faut aller de l’avant."