Olympique-et-Lyonnais
·14 décembre 2024
Olympique-et-Lyonnais
·14 décembre 2024
Les derniers jours avant de souffler. Mardi soir prochain, après le choc contre Wolfsburg, les Fenottes seront en vacances pendant la trêve hivernale. Mais il leur reste encore du travail à accomplir, surtout en championnat, un pain quotidien qu'elles retrouvent ce samedi à l'occasion de la 11e journée. L'OL reçoit Nantes à 21 heures pour la dernière affiche de Première Ligue de l'année.
Vainqueur facile à Galatasaray mercredi en Ligue des champions (0-6), l'Olympique lyonnais n'a pas franchement puisé dans ses réserves en Turquie, se permettant même de faire souffler quelques cadres. Mais il faut tout de même récupérer du long voyage et enchaîner une nouvelle rencontre rapprochée.
La dynamique est excellente (14 succès en 15 sorties toutes compétitions confondues), et l'objectif sera donc de l'entretenir contre le promu. Pour cela, attention à la décompression. "Il y a le foot avec ou sans pression. On est dans une situation où on aime le football et où on se donne d’autres défis, comme la performance sur le terrain, les schémas tactiques, le temps de jeu, explique Joe Montemurro. Avant le dernier du match, j’ai dit que l’on était dans le contrôle, maître de notre destin grâce aux résultats des précédentes parties, mais on a une obligation d’être performants toutes les semaines."
Pour le staff, le plus dur est certainement d'entretenir cette envie de toujours gagner dans une période potentiellement plus fatigante, même si l'effectif est composé de redoutables compétitrices. "Ce n’est pas facile de se projeter, mais il faut respecter l’adversaire, jamais se laisser aller à penser qu’ils sont moins bons que nous. On est concentrés sur nous, sur notre façon de progresser, a insisté l'entraîneur australien. Et c’est ce que j’ai dit avant Galatasaray. Il n’y avait pas de pression pour gagner, mais il y avait une pression sur la prestation à mettre en place et c’est très important pour moi."
Sur le papier, les Nantaises, 8es, n'ont pas vraiment les armes pour rivaliser. Mais il faudra tout de même trouver le moyen de forcer le verrou jaune et vert, troisième meilleure défense de la compétition. "Elles sont dans le top 6 européen par rapport au nombre de réalisations encaissées. Elles ne concèdent pas beaucoup de buts (sept), mais n'en marquent pas beaucoup non plus (sept). J’ai vu cette équipe face au PSG, et elle a de bonnes idées et principes de jeu, a prévenu Montemurro. Il faudra faire attention. Il faudra tout de suite prendre le contrôle du ballon."
Pour cette confrontation calée entre deux duels de coupe d'Europe, le coach des Lyonnaises a prévu un roulement. Pas de Christiane Endler ni de Sofia Huerta, Alice Sombath ou encore de Vicki Becho. Des choix car le groupe est aujourd'hui bien étoffé, et qui présagent sûrement de quelques ajustements dans le 11 en prévision de Wolfsburg mardi. Si la rencontre face aux Allemandes ne changera rien au classement, l'OL aura néanmoins envie de boucler sa phase de poules sur un six sur six.
Mais en championnat aussi, il faut assurer, d'autant que le PSG est provisoirement revenu à hauteur en battant Saint-Etienne vendredi (0-3). "On n'a rien gagné encore. Tous les trophées se jouent entre mars et mai. Les progrès, c’est faire en sorte que l’on soit meilleur sur le terrain, d’évoluer dans notre jeu, de trouver les solutions. On veut jouer le meilleur football possible, être l’équipe la plus séduisante, être toujours dans la recherche de performance, a détaillé l'ancien technicien de la Juventus. Jusque-là, nous avons été forts pour marquer des buts et ne pas beaucoup en encaisser." Pourvu que ça dure pour les Fenottes.