Entretien - Jacques Piriou (US Concarneau) : "C’est toujours compliqué de gérer une relégation" | OneFootball

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·6 décembre 2024

Entretien - Jacques Piriou (US Concarneau) : "C’est toujours compliqué de gérer une relégation"

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Homme important de la liste de Pierre Samsonoff pour les élections à la présidence de la Fédération Française de Football (FFF), Jacques Piriou demeure le président de l’US Concarneau. Après avoir évoqué les points importants de la liste dont il fait partie en vue des élections, le patron des Thoniers est revenu sur la première partie de saison de la formation bretonne. Deuxième volet de notre entretien avec Jacques Piriou.

Comment analysez-vous cette première partie de saison de l’US Concarneau ?


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J’analyse cette première partie de saison d’une façon tranquille car on a renouvelé notre staff technique et 80% de notre effectif. C’est toujours compliqué de gérer une relégation. Pour l’instant, cela s’est pas trop mal passé même si on est dans le dur actuellement. On a recherché des jeunes joueurs pour rester dans l’ADN du club afin de travailler sur plusieurs années avec eux. On retravaille ces joueurs, qui ne connaissaient pas ce niveau de National. Certains anciens de chez nous sont également restés. Il faut que la mayonnaise prenne entre eux. Jusqu’à présent, cela semble bien se passer dans le groupe.

Et sur l’aspect financier ?

Je ressors d’une année financière catastrophique puisque la montée en Ligue 2 m’a fait perdre plus d’1,7M€. Entre les matchs à l’extérieur, les pertes de billetterie ou de sponsors… Heureusement que le club était géré sainement et qu’on a pu encaisser tout ça. Aujourd’hui, je considère qu’on a jamais fait de folies sur le salaire des joueurs ou sur autre chose. Il faut qu’on continue de cette manière. Le principe est de ne pas dépenser l’argent qu’on n’a pas. Et ça, ce n’est pas facile pour tout le monde.

Vous êtes passé tout proche d’écarter Laval en Coupe de France, y’a-t-il un peu d’amertume à ce sujet ou êtes-vous fier de vos garçons ?

Je suis assez mitigé. Sur les 20 premières minutes, on peut prendre le bus et rentrer de suite puisqu’on aurait pu être mené par trois buts. On a eu ce sursaut d’orgueil qui nous a permis d’égaliser contre le cours du jeu avant de réaliser une très bonne deuxième mi-temps. On n’a rien à reprocher à nos joueurs sur cette seconde période. La grosse déception est cette défaite aux tirs au but. Là aussi, cela fait quatre ans de suite qu’on sort aux penaltys. Il va falloir soit élargir les buts, soit changer de gardien ou de tireurs mais cela ne peut pas continuer comme ça (rires). Certains trouveraient ça marrant, pas moi.

Quels sont les objectifs de l’USC en cette deuxième partie de saison ?

Ils sont absolument clairs et je ne vais pas les changer. Il faut conforter ces jeunes joueurs dans ce groupe. Il faut travailler pour se maintenir le plus rapidement possible. C’est la priorité. Ensuite, travailler et observer l’évolution de l’équipe. Si il faut jouer quelque chose un moment donné, on le jouera. Que ce soit la montée ou en bas. Après, on verra. Il n’y a pas de barrières. C’est exactement ce que j’ai dit aux joueurs au moment de signer.

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