Équipe de France - Rayan Cherki se paye les détracteurs de Guillaume Restes | OneFootball

Face aux critiques ciblant Guillaume Restes, Rayan Cherki n'a pas tardé à défendre son coéquipier en équipe de France Olympique.

Lors du tournoi de football masculin des JO 2024, le groupe emmené par Thierry Henry était tout proche de décrocher la médaille d'or, mais a dû se contenter de l'argent. La faute à une défaite en finale face à l'Espagne (3-5 a.p., analyse et notes), alors que la France avait arraché les prolongations. Lors de cette rencontre, la gardien titulaire Guillaume Restes a vécu une sale soirée en encaissant cinq buts. Ce qui lui a valu de nombreuses critiques sur les réseaux sociaux, malgré un tournoi global très satisfaisant. Son coéquipier Rayan Cherki n'a pas tardé pour le défendre.

"Au lieu de critiquer, faites-lui des compliments"

"Venez à notre place, jouez devant 60 000 personnes, essayez de vous surpasser dans des périodes compliquées, on verra si vous arrivez à faire mieux que nous. Ça ne peut pas être le cas sinon vous seriez déjà à notre place. ça fait peu de temps qu’il est dans le monde professionnel, il va encore se faire critiquer un nombre de fois incalculable. Je sais qu’il a une maturité incroyable, il ne va pas calculer ces critiques. Il a fait une très belle compétition donc au lieu de critiquer, faites-lui des compliments. Il a énormément de qualités. Sur cette compétition, il a montré qu’il avait plus de qualités que de défauts", a répondu le joueur de l'OL.

Une réponse cinglante qui a fait suite à celle du gardien du TFC, qui a préféré positiver. "Tant que c’est que moi qui vois, c’est bon, mais il ne faut pas que la famille, ma maman, ma copine commencent à voir ça car certains messages sont durs. Mais c’est comme ça, c’est le foot. À partir du moment où Mbappé est critiqué, je pense que je vais être critiqué aussi (rires). Faut passer à autre chose. Les gens ont leurs avis, ils peuvent penser ce qu’ils veulent, on reste focus sur soi-même, on est en pleine confiance", a-t-il assuré, pour Le Figaro.