MadeInFOOT
·23 juin 2024
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·23 juin 2024
Promis à un rôle de remplaçant lors de cet Euro 2024, Jonathan Clauss (31 ans, 13 sélections, 2 buts) a eu les honneurs de la conférence de presse, ce dimanche, avec l'équipe de France. Les déclarations du défenseur latéral droit de l'OM et des Bleus sont à retrouver ci-dessous.
Est-ce facile de rester remplaçant ?
"C'est une situation différente de ce que je vis en club. Je suis jovial, ma bonne humeur ne s'en va pas. Je suis avec le groupe, on est vingt-cinq à vouloir jouer mais il n'y a que onze places. Quand je ne fais pas partie du onze, il est important pour ceux qui jouent d'avoir le soutien de ceux qui ne jouent pas. Je profite de l'événement, il n'y a pas de problème particulier".
Son retour en Allemagne
"La région, oui je connais très bien, d'ailleurs quand j'ai appris qu'on était à Paderborn, je me suis souvenu du bon 3-0 qu'on a pris ici. J'ai croisé mon ancien prépa physique qui était à Bielefeld, qui est aujourd'hui à Paderborn. Des petits clins d’oeils comme ça, ça fait toujours plaisir".
Son avis sur Mike Maignan
"Il parle énormément, il donne beaucoup d’informations, il est pleinement concentré et attentif à ce qu'il se passe devant lui. Je l'ai découvert en équipe de France. Pour un défenseur, c'est extrêmement plaisant d'avoir un gardien qui vous guide à ce point-là, pour combler trois mètres de retard par exemple, c'est un énorme avantage. Il nous fait beaucoup de bien, c'est un leader défensif".
Quelle est votre opinion sur la paire défensive Dayot Upamecano - William Saliba ?
"Je la juge extrêmement bonne. Ce qui m'impressionne, c'est leur impact, leur ressortie de balle. Je ne regarde pas tous les matches au quotidien de l'un ou de l'autre mais quand je les vois là sur les 2-3 derniers matches, c'est impressionnant le calme et la sérénité qu'ils peuvent amener. C'est forcément plaisant et rassurant pour nous".
Didier Deschamps
"Pour le sélectionneur, c'est une autre facette. Il est tout aussi concentré que nous sur l'objectif. Il n'est pas si différent que ça en compétition officielle, mais on sent qu'il est pleinement dans sa compétition comme nous. C'est là ou c'est un peu différent de d'habitude. Mais sinon, au niveau du comportement, rien ne change".
Antoine Griezmann
"Antoine, pour moi, est fidèle à lui même. Il se donne toujours à l'entraînement, il travaille aussi bien. Il va monter en puissance Mais parce qu'il a manqué deux occasions, on dit qu'il n'est pas en confiance, je trouve que c'est sévère. On connait ses qualités, il nous a tellement sortis de galères, on sait ce qu'il nous apporte, je n'ai aucun doute sur lui".
Avez-vous l'espoir de jouer contre la Pologne ? Vous a-t-on dit si vous étiez numéro 2 au poste ou on ne vous a rien dit ?
"On ne m'a rien dit sur le poste de numéro 2. J'attends la composition comme tous les autres joueurs. Concernant le 3ème match, on est 25 à vouloir jouer, c'est bateau à dire mais c'est tellement ça. On se prépare, on attend chacun patiemment notre moment à nous, on est focalisé sur la qualification et s'il faut être amené à être encore sur le banc, on sera encore sur le banc mais ce n'est pas un souci".
Qu’est-ce qui diffère de la vie quotidienne d’un club quand on est en sélection ?
"C'est l’atmosphère d'une compétition internationale. Les concentrations, les objectifs sont différents. Les matches sont couperets. C'est très différent de la vie d'un club mais c'est très familial à l'intérieur du groupe. Cela resserre les liens. C'est tellement agréable à vivre".
Jules Koundé
"Vous avez tout juste sur la façon dont joue Jules. Il réussit un très bon début d'Euro, et voila. Sa faculté défensive elle est vraiment impressionnante et il prend confiance à ce poste là. Et c'est tant mieux pour l’équipe de France. Un Jules Koundé à haut niveau, c'est très important pour nous".
Êtes-vous d’accord avec les critiques sur le manque de spectacle des Bleus ?
"J’ai un avis différent. C'était ultra engagé lors du premier match contre l'Autriche. Le jeu n'était pas la priorité ni d'un côté ni de l'autre. On a gagné la bataille du combat. Sur le deuxième match, on s'est créé beaucoup d'occasions. Les coups que l'on joue bien, on les joue vraiment bien. Sur la seconde période des Pays-Bas, l'adversaire était regroupé, ne sortait plus beaucoup. Je trouve que c'est positif de se créer des occasions dans ce contexte difficile, avec un bloc bas".
Le camp de base des Bleus
"C'est beaucoup de repos, généralement de la salle de sport le matin, des massages aussi. L'après-midi, il y a des mises en route, de la playstation, des UNO, plein de choses. C'est souvent le soir où on se retrouve un peu tous dans la salle de jeu après le repas. Après, certains jouent à la play, d'autres au UNO, d'autres au poker. Peu importe tant qu'on est ensemble. C'est bien, que chacun ne s'isole pas. Être ensemble, c'est ce qu'on fait de mieux".
Propos recueillis par notre journaliste présent sur place à Paderborn, Julien Castanheira