Lensois.com
·22 novembre 2024
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·22 novembre 2024
Nous l’avons évoqué durant cette trêve internationale, le RC Lens est l’équipe de Ligue 1 qui commet le plus de fautes depuis le début du championnat (16,1 par match en moyenne, 177 fautes soit 21 de plus que le 2e, Toulouse, 17e au fair play avec 29 jaunes et 3 rouges). Un état de fait qui résulte en grande partie du style de jeu très intense, engagé et avec une importante prise de risque au niveau défensif, prôné par Will Still.
Les Lensois, qui n’en sont pas moins performants dans les duels à l’image de leur première place dans le domaine aérien, assument cette situation, même s’il y a un tri à faire. L’entraîneur Will Still explique : « Cela fait grandement partie de notre style, on veut être une équipe très intense, qui chasse le porteur du ballon, l’agresse en ne lui laissant pas beaucoup de temps. Souvent, nous sommes dans des situations d’homme à homme et quand une différence se fait, tu es presque obligé de faire faute pour ne pas tout mettre en péril. Mais s’il y a des fautes propres que l’on doit faire, on ne doit pas non plus tomber dans la stupidité ou l’exagération. On ne veut pas être une équipe de malpropres. Mais quand tu cherches le duel, les fautes, ça fait partie du jeu. »
Les attaquants sont les premiers sollicités dans ce jeu fait de pressing. Florian Sotoca livre son regard sur cette statistique et ces quelques différences par rapport à ce qu’il a connu par le passé : « On assume ce risque. Je ne vais pas dire qu’on est amené à faire des fautes, mais plutôt qu’on est amené à faire beaucoup plus de pressing sur nos défenseurs ou le gardien adverse. On doit jouer très haut et contre Nantes, on a su les presser haut tout en ayant aussi parfois un bloc médian, sans aller comme des fous sur leurs défenseurs. On a su s’adapter. Depuis le début de la saison, on imprime un tempo élevé. Défensivement, le coach demande beaucoup et ça démarre des attaquants. Samedi, on affronte l’OM, une équipe très joueuse. On devra être forts collectivement et dans le pressing sinon on ne verra pas beaucoup le ballon. On ne travaille pas pour faire des fautes, on cherche plutôt à faire le bon geste, à intervenir au bon moment. Cela vient à force de s’entraîner, de prendre de l’expérience. Cette année, on fait davantage de pressing, à nous de faire attention et de pas prendre des cartons bêtes. »