Et maintenant, quel avenir pour l'OL ? | OneFootball

Et maintenant, quel avenir pour l'OL ? | OneFootball

Icon: Olympique-et-Lyonnais

Olympique-et-Lyonnais

·14 mai 2025

Et maintenant, quel avenir pour l'OL ?

Image de l'article :Et maintenant, quel avenir pour l'OL ?

La saison de l'OL se terminera samedi soir avec la réception d'Angers. Sauf résultats exceptionnels, le club passera une nouvelle année sans Ligue des champions, ce qui nous oblige à nous interroger sur l'avenir.

Soyons francs, au 14 mai 2025, on ne sait pas ce qu'il adviendra de l'OL. Sportivement déjà, puisqu'à une journée du terme de la Ligue 1, il peut achever cette saison 2024-2025 entre la 4e et la 7e place, ce qui fait potentiellement d'énormes différences. Ligue des champions (il faudrait un petit miracle), Ligue Europa, Conférence Ligue, rien du tout ? Plusieurs scénarios sont envisageables.

Mais au-delà du rectangle vert, c'est dans les bureaux et les coulisses des instances que l'Olympique lyonnais risque de jouer son avenir. Sanctionné par la DNCG, il est sous la menace d'une rétrogradation à titre conservatoire prononcée l'hiver dernier. Alors que se profile un autre exercice sans les juteux revenus de la C1, les observateurs s'interrogent sur le futur passage du club devant la Direction nationale du contrôle de gestion.


Vidéos OneFootball


La situation de l'OL est illisible aujourd'hui

Et s'il parvient à franchir cet obstacle, il devra aussi convaincre l'UEFA, probablement en s'acquittant d'une amende, pour participer à une coupe d'Europe en 2025-2026. Tout cela fait sans doute trop pour une seule entité. Surtout, la situation en devient presque illisible, dans l'attente d'une prise de parole à ce sujet des dirigeants.

Forcément, cela inquiète, alors que les semaines à venir s'annoncent cruciales. "On ne sait pas en fait. Ce n'est pas que ça fait peur, mais c'est le flou artistique. Qui dit vrai ? Où en sommes-nous ? Que ce passe-t-il ? La seule chose certaine, c'est que l'OL vit au-dessus de ses moyens", a souligné Nicolas Puydebois, triple champions de France (2003-2005), dans Tant qu'il y aura des Gones.

Textor reste sûr de lui

Présent à Monaco, John Textor a voulu jouer la carte de l'apaisement. "Nous avons de l'argent. Vous n’avez pas être inquiets, vous pouvez me faire confiance [...] J’ai dépensé 293 millions d’euros depuis que j’ai racheté l'Olympique lyonnais, vous croyez que je vais laisser tomber parce qu'ils (la DNCG) nous en demandent 50 ? Tout va bien", a-t-il lancé à un supporter qui l'a interpellé.

Au milieu de joutes verbales à coup de communiqués avec Jean-Michel Aulas, l'Américain s'accroche et est persuadé qu'il va trouver des solutions pour sauver l'équipe professionnelle rhodanienne. Il est convaincu d'être l'homme de la situation. "Je ne crois pas qu'il le soit", a rétorqué Enzo Reale, formé à Tola-Vologe.

Un projet "trop flou"

Sans plus d'éclaircissements, même si les bilans financiers semestriels donnent des indications précises, difficile de savoir ce qu'il adviendra de l'OL au-delà de l'intersaison. "C'est trop flou, il n'y a pas une ligne directrice clair. Moi, à l'instant T, je ne vois pas de projet, hormis son enrichissement personnel et son introduction en bourse. Lui (John Textor), son avenir est protégé. Mais quid de l'Olympique lyonnais ? Car c'est ça qui compte, a rappelé Nicolas Puydebois. De l'institution qui existe depuis 1950, de ce maillot rouge et bleu."

Pendant que l'ancien président (Aulas) sonde des hommes d'affaires français, même si lui dit le contraire, que le directeur général (Laurent Prud'homme) est exfiltré en catimini, tout comme le directeur administratif et financier, le club ne paraît pas plus avancé. Depuis le mercato hivernal et l'apport de 83 millions d’euros d'Eagle Football Holding, les rentrées d'argent se font rares.

Dans ces conditions, impossible, ou du moins extrêmement compliqué, de se projeter sur la saison prochaine. Ce qui est pourtant le minimum pour une entité comme l'OL. "J'étais un peu contre ces manifestations des supporters au sujet du "foot business", mais à présent, nous sommes dans une caricature de celui-ci, a constaté Nicolas Puydebois. On oublie que la priorité, c'est le terrain, d'avoir des joueurs qui repoussent leurs limites. C'est une équipe sportive avant d'être une société de divertissements." Reste maintenant à savoir comment tout cela va se conclure.

À propos de Publisher