le11
·15 mai 2024
le11
·15 mai 2024
Au cœur d’un imbroglio inimaginable avec son club du Dinamo Bucarest, en Roumanie, et son frère jumeau, Edgar Ié a rapidement démenti : non, Edelino Ié ne se fait passer pour lui. Explications, sourire aux lèvres.
Il ne l’avait pas vu venir. « Je ne sais pas d’où est parti ce truc. Ça vient de journalistes ? Quand j’ai appris ça, j’ai tout de suite appelé mon frère qui ne joue plus au foot (il a quitté la Pologne où il évoluait en janvier, ndlr) et vit au Portugal. Il n’en revenait pas. On a rigolé et il m’a dit : “Mais tu sais d’où ça vient ?” C’est vraiment une drôle d’histoire », sourit Edgar Ié auprès de L’Équipe. S’il préfère aujourd’hui en rigoler, l’ancien Lillois (2017-2019) s’est pourtant retrouvé dans une incroyable tempête médiatique ces derniers jours.
Dimanche, un bruit étonnant court : au moment de s’engager avec le Dinamo Bucarest (Roumanie) en février, Edgar Ié aurait envoyé à sa place Edelino Ié, son frère jumeau moins talentueux évoluant au poste d’ailier, et non pas en défense centrale. Le joueur présent en Roumanie ne communique qu’en portugais alors qu’Edgar Ié a joué dans pas moins de six pays et est censé parler plusieurs langues, dont l’anglais. Il ne se montre pas au niveau escompté et avait même refusé, selon le journaliste romain Emanuel Rosu, de montrer son permis de conduire – une preuve de sa véritable identité – à son club. Le tout avant d’être écarté du groupe en attente de tests ADN.
« Mais c’est n’importe quoi cette histoire, une vraie fake news ! », s’esclaffe Edgar Ié, toujours auprès de nos confrères de L’Équipe qu’il exhorte : « Expliquez bien aux gens, s’il vous plait, car il y a tellement de personnes qui ont parlé de ça. Je n’aurais jamais pensé à être dans l’actualité de cette manière ! » Et de conclure, toujours sourire aux lèvres et légèreté imperturbable : «Il vaut mieux en rigoler de toute façon. Que puis-je faire de plus ? » Retrouver le calme dans une vie qui s’est soudainement emballée pour pas grand-chose, si l’on en croit ses dires.
Crédits photo : Aude Alcover/Icon Sport