EXCLU - Nhoa Sangui : « Avoir son nom dans le dos, c’est fort » | OneFootball

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·26 décembre 2024

EXCLU - Nhoa Sangui : « Avoir son nom dans le dos, c’est fort »

Image de l'article :EXCLU - Nhoa Sangui : « Avoir son nom dans le dos, c’est fort »

Nouvelle saison, nouvelle génération. Pour notre série d’entretiens de la rubrique « Turfu », les joueurs nés en 2006 sont mis en lumière. Pour ouvrir le bal, coup de projecteur sur le latéral du Stade de Reims, Nhoa Sangui. Propulsé sur le devant de la scène par Luka Elsner, le numéro 55 rémois montre une personnalité épatante. Pour la première interview de sa carrière, « BNS » se confie en toute simplicité à Onze Mondial


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Enfance

Comment s’est déroulée ton enfance ?

Je suis né à Creil, mais j'ai d’abord vécu à Nogent-sur Oise, dans un quartier qui s'appelle La Commanderie jusqu’à mes 3 ans. On a ensuite déménagé à Beauvais, on vivait au Plateau Saint-Jean. J’habitais avec mes parents, mon grand frère et mes deux petites sœurs. Une autre sœur est arrivée plus tard. Mon père était préparateur de commandes et ma mère femme de ménage. Je me suis mis au foot car en bas de la maison, il y avait un grand city. Tout le monde se rejoignait là-bas pour jouer au foot ou pour regarder les gens. Il n'y avait que ça à faire. Donc on prenait notre ballon avec les potes. J'ai commencé comme ça, j'ai vu mon frère jouer, donc j'ai joué. J’ai grandi dans le foot. Quand on sortait et qu’il n’y avait pas de terrain, on faisait des cages avec nos vestes. On trouvait toujours un moyen de jouer. J’ai commencé le foot en club à l’ASBO, ensuite, je suis retourné à Creil. Là-bas, j’ai pris le foot au sérieux, j’ai fait mes premiers tests.

Tu étais quel type de petit garçon, alors ?

J'étais un petit garçon un peu agité, je rigolais beaucoup, je prenais beaucoup de plaisir. J’avais toujours le sourire. À l’école, au début, j’étais très bavard et perturbateur. Dès que j’ai commencé à joindre le foot et l’école, je me suis mis dans le droit chemin : concentré et à l’écoute. J’ai arrêté l’école cette année, j’ai eu un bac pro AGORA (assistance à la gestion des organisations et de leurs activités).

As-tu une anecdote marquante sur ton enfance ?

J’en ai une en rapport avec le foot, à Beauvais, lors d’un tournoi à Roubaix : la Pouss’Cup. On était une petite équipe, on jouait contre la Juventus ou encore Le Havre, c’est un super souvenir. J’en ai une autre à Creil, contre Amiens. On perdait 3-0 à la mi-temps. Et lors de la seconde période, on a renversé le match et gagné 4-3, devant les parents de tous les joueurs, il y avait du monde ce jour-là. C’était beau de réussir un tel retournement.

Formation

Comment as-tu été recruté par le Stade de Reims ?

Lorsque je jouais à Creil, j’ai effectué plusieurs essais, un peu partout en France. Et à Reims, ils m’ont fait revenir plusieurs fois. J’ai reçu une invitation pendant le Covid, du coup, l’essai a été reporté. Lors de mon deuxième stage, j’ai été validé. Et j’ai choisi le Stade de Reims. Valenciennes et Amiens me voulaient aussi, mais Reims avait le meilleur projet, que ce soit au niveau de la scolarité ou du sportif. J’ai aimé ce qu’il proposait humainement.

Comment tes parents ont réagi ?

Ils étaient contents et fiers. Depuis petit, ils me voyaient motivé. J'étais déterminé, j’ai toujours voulu une seule chose : devenir pro. C’était un peu dur de quitter la maison, mais tout s’est fait naturellement.

Comment s’est passée ta formation ?

Je n'ai pas eu de mal à m'intégrer. L’éloignement familial ne m’a pas perturbé. J’étais habitué, car j’avais fait plusieurs essais d’une semaine loin de la maison. Je savais à quoi m’attendre. Je connaissais déjà quelques joueurs sur place, donc tout s’est bien passé. J’ai passé mes meilleurs moments au centre, il se passait plein de choses, c’était mouvementé, que ce soit sur le terrain ou en dehors.

Raconte-nous un moment mouvementé.

Lors de ma première première année, quelqu’un a sorti une enceinte et s’est mis à sortir les noms de chaque personne se trouvant dans les chambres. Du coup, à chaque fois, la personne sortait de sa chambre, et tout le monde entendait. Et si la personne était appelée, elle devait danser. Donc on allait de chambre en chambre comme ça. Le délire a pris un tel engouement que tout le monde s’est prêté au jeu, c’était trop marrant. Les surveillants se sont mis à filmer.

Quelles étaient les différences entre ta vie de footballeur à Creil et celle à Reims ?

Déjà, l’exigence. Dans les clubs amateurs, ce qu’on néglige le plus, c’est ce qu’on travaille dans les clubs pros. Par exemple, les petites passes ou les petits contrôles, chaque détail compte. L’intensité n’est pas la même non plus. Je suis passé de U15 R1 à U17 Nationaux, la différence était importante. On devait respecter des règles, des horaires aussi, on n’avait pas toujours le droit à nos téléphones. On était bien cadrés.

Des personnes ont marqué ta formation ?

Chaque personne rencontrée a marqué ma formation. Que ce soit les coachs, les dirigeants ou les personnes à l’extérieur, tout le monde a été important. Tout le monde m’a aidé, accompagné, conseillé dans mon évolution.

Comment faire face à la concurrence et sortir du lot ?

On le sait dès qu’on arrive : tout le monde ne finira pas pro. Mais moi, je n'ai pas vraiment fait attention à ça. Je voulais jouer mon football et être bien dans ce que je faisais. À partir de là, j’étais sûr que les choses allaient venir naturellement. Pour moi, il ne faut pas se prendre la tête, il faut juste prendre du plaisir et jouer. Si tu travailles et tu donnes le maximum pour progresser, ça va venir tout seul.

Pourquoi Nhoa est passé, et pas un autre ?

Je ne me suis pas pris la tête. J’ai simplement profité. J’allais aux entraînements à fond, même si parfois, je savais que je n’allais pas jouer le week-end, je cherchais d’abord à prendre du plaisir. Le foot, c’est ce que j’aime. Donc j’ai joué et je ne me suis pas posé de questions. Peut-être que, grâce à cette mentalité, je suis là aujourd’hui. J’ai montré ma détermination à chaque entraînement.

Stade de Reims

Te souviens-tu de ton premier entraînement avec les pros ?

Oui, c’était un mardi, il y a deux ans. En fait, il y a deux groupes : Pro 1 et Pro 2, avec les jeunes d’un côté et les pros de l’autre. Et le coach responsable des pros m’envoie un message assez tard, vers 21h et me dit : « Nhoa, demain, avec le groupe pro ». Quand je vois le message, je suis avec mes potes au centre. Et je leur dis : « Les gars, demain, je suis avec les pros, c’est une dinguerie  ! ». Je venais d’arriver au club, j’étais tout jeune, j’avais la pression. C’était un truc de fou, c’était une symbolique forte d’être appelé avec les pros, ça voulait dire que j’avais bien bossé. Du coup, j’ai appelé mes parents, mon frère, je leur ai annoncé la nouvelle. Pour mes premiers ballons, j’avais un peu chaud, mais je me répétais : « Lâche-toi, si tu es là, c’est parce que tu as fait ce que tu savais faire ». En plus, il y avait déjà quelques jeunes avec les pros. Ça a facilité les choses. Après ça, j’alternais entre les pros, la réserve et les U19. Parfois, c’était frustrant, je me disais : « J’ai fait une bonne séance, je vais revenir demain ». Et finalement, non. Bon, je n’étais pas pressé, je savais que ça allait venir. Et depuis cet été, je suis définitivement avec les pros.

Ça fait quoi de signer son premier contrat professionnel ?

Ça fait plaisir, c'est une fierté. Ça veut dire que j’ai bien bossé, que j’ai mérité ça. J'ai passé trois ans ici, et je continue encore ici, ça veut dire que le club me fait confiance.

Comment imaginais-tu ton premier match professionnel ?

Déjà, je me disais, le coach va décider de me mettre un jour pour voir ce que j’ai dans le ventre, car j’ai fait de bonnes séances. Et là, je savais que j’allais faire une chose : jouer mon football. Et je pensais que tout allait être simple. Car je me disais : « Ce n’est rien, ce sont des hommes comme tout le monde ». Je l’imaginais à domicile, dans un match pas trop chaud… et finalement, ma première titularisation s’est faite au Vélodrome. J’avais la pression, car on connaît l’ambiance du Vélodrome. On entendait parler de l’OM, de leur recrutement, de leurs grands joueurs : Harit, Greenwood, Kondogbia, Luiz Henrique…

Comment as-tu géré tes duels ?

J’avais Luiz Henrique face à moi. J’ai eu Greenwood aussi en duel. Mais sur le moment, je ne me dis pas : « Je suis face à tel ou tel joueur ». Pour moi, j’étais simplement face à un humain. C’est tout. J’étais contre un attaquant, je devais l’arrêter et faire mon job. Sur le moment, tu ne penses à rien. C’est après le match, quand tu réalises, que tu te dis : « Ah ouais, j’étais face à lui ». Au Vélodrome, on n’entendait rien à cause du bruit du stade. Même si le joueur était à côté de moi, je ne comprenais pas ce qu’il me disait.

La veille du match, c’était comment ?

Il y avait un peu de pression, un peu de peur, mais ensuite, ça s’oublie vite tout ça. Je me suis toujours dit : « Si tu es là, c’est que tu l’as provoqué ». Les erreurs arrivent aux plus grands, donc pourquoi moi, je ne pourrais pas en faire ? Ça arrive… (Il coupe) Bon, je sais aussi que si je fais une erreur, ce sera peut-être un peu plus dur de rejouer directement. Mais avant tout, je ne veux pas avoir de regrets.

Comment ça se passe dans le vestiaire, avec des adultes ?

C'est vrai, ce sont des adultes, mais ils ont toujours leur côté…. Je ne sais pas comment dire. Ils ont toujours un bon côté, ils rigolent, ils sont détendus. Certes, ce ne sont pas les mêmes délires, mais on rigole quand même. On joue parfois au ping-pong avec les anciens, ça se charrie, ça rigole, ça met de la musique, ça se moque un peu. L’ambiance n’est pas la même, mais elle est bonne.

Et à l’entraînement ? Tu n’as pas peur de faire mal ?

Je vais au duel franchement, mais je n’y vais pas pour faire mal. Donc le coéquipier sait que si je fais mal, ce n’est pas intentionnel. Si je fais faute, je vais m’excuser et je vais faire attention la prochaine fois. Il faut aller au contact. Eux, ils vont au contact, pourquoi nous, on ne pourrait pas ?

Comment ça se passe avec le coach ?

Ça se passe bien, je m'entends bien avec le coach. Parfois, il me fait des retours vidéo. Il m'aide beaucoup dans ma progression, le staff aussi. Moi, je m'entends bien avec le coach.

Quelles sont les différences entre le foot de jeunes et le foot des pros ?

Tout va plus vite, la qualité est supérieure. En jeunes, tu peux te dire : « il va rater son contrôle, je vais récupérer le ballon ». Avec les pros, il ne le rate pas, tout est parfait. Le contrôle est parfait, la passe est parfaite, l’espace choisi est le bon. Chaque détail compte. Et si tu ne réagis pas vite, si tu n’as pas vu avant, c’est difficile. Avec les jeunes, tu peux rattraper le truc grâce à tes qualités athlétiques ou ta bonne vitesse. En pro, si tu fais l’erreur, tu la paies cash. Ce sont des joueurs de haut niveau, en fait. Ils profitent de chaque erreur.

Tu vis encore au centre ?

Non, je ne suis plus au centre. Mes parents ont décidé de venir ici avec moi. Du coup, on vit tous ensemble ici.

Pourquoi le numéro 55 ?

Au début, le club m’a attribué ce numéro. Ensuite, ils m'ont demandé si je voulais changer. Au début, je voulais le 27, ma date d’anniversaire ou le 60, mon département. Après, j’ai réfléchi, je me suis dit : « J’ai commencé avec le 55, il est libre donc autant continuer comme ça ». Je pense même terminer avec ce numéro. Je peux, peut-être, faire toute ma carrière avec ce numéro, je l’aime bien. Et avoir son nom dans le dos, c’est fort, ça fait plaisir. Je ne représente pas que ma personne, mais ma famille.

Personnalité

Qui est Nhoa au quotidien ?

Je m’amuse beaucoup, je suis jovial, je rigole avec tout le monde. Peu importe si mon interlocuteur a 20 ans, 30 ans, 7 ou 17 ans, je suis simple, je suis juste Nhoa. Je prends plaisir à la vie.

Ça fait quoi d’être considéré comme un joueur prometteur ?

Ça fait plaisir. Après, si on peut aller encore plus loin, ce serait pas mal. Ça veut dire que ce que j'ai fait pendant tout ce temps commence à payer.

Tu n’as pas peur de passer à côté ?

On verra. Peut-être que je vais me rater, peut-être que je vais réussir. On verra. Je ne pense pas à ça. Je ne suis pas quelqu'un qui réfléchit beaucoup. Moi, je joue et on verra la suite.

Qu’aimes-tu faire en dehors du foot ?

(Direct) Dormir, écouter de la musique, jouer à la play avec mes potes, sortir avec eux, faire de la marche… c’est tout. En ce moment, j’aime bien Tiakola, SDM et Naza. Avant les matchs, j’écoute surtout des louanges chrétiennes. Ça me permet de me concentrer, de me mettre dans ma bulle.

Tu es religieux ?

Je suis chrétien. Humainement, la religion m’apporte beaucoup, ça m’apaise. Ma religion me représente. Je suis simple, je suis rigolo, je ne me prends pas la tête. Ça me permet d'être une bonne personne, une personne humble. Dans la vie de tous les jours, ça me rassure, ça me protège. C’est pour ça que j’arrive à être tranquille pendant les matchs, à être relâché et faire ce que je sais faire. En gros, ça me donne une confiance, une bonne confiance.

Comment gères-tu les mauvaises tentations ?

Je ne suis pas tenté, je n’ai jamais été tenté, je n’ai jamais fréquenté ça ou été approché pour ça. Du coup, quand ça arrive, je dis non facilement. Je ne sors pas, je reste tranquille. Et à la maison, ma maman me fait à manger. On peut se faire plaisir avec des amis, mais de temps en temps.

Tu as des surnoms ?

Ma mère m'appelle par mon deuxième prénom parfois, Rayan. Mes oncles aiment m’appeler « Sécuritad ». Ils m’avaient expliqué, mais j’ai oublié (rires). Sinon, mes potes m’appellent « Sanguito » ou « Sanguita », ils modifient un peu mon nom.

Ça fait quoi d’être en équipe de France ?

Ça fait plaisir d'être appelé en sélection, j’ai pu faire l’Euro U17, la Coupe du Monde U17, on a une bonne génération. C’est une fierté.

Style de jeu

Peux-tu définir ton style de jeu ?

Je suis un contre-attaquant, un bon joueur de ballon, qui a une bonne touche technique. J’aime attaquer. Parfois, j’oublie un peu de défendre, mais je me fais bien recadrer à ce niveau. Je suis en train de trouver le juste milieu. Le coach me donne les bonnes consignes à ce niveau. J’aimerais améliorer ma finition, avoir une meilleure qualité de centre et de passe. Je travaille à ce niveau en ce moment.

Comment réagis-tu lorsqu’un attaquant te met en difficulté ?

S’il commence à me mettre en difficulté, il faut savoir quel est le problème : s'il est trop rapide ou s'il m'élimine trop facilement. En fonction de ça, je vais m'adapter pour qu’il ne passe plus. Je vais, par exemple, l’emmener sur un côté où je sais que je vais pouvoir récupérer le ballon. Il faut savoir lire la situation.

Tu ne doutes pas quand l’attaquant te dribble plusieurs fois ?

Ça peut arriver. Mais bon, on essaie d'éviter ça au maximum. Je n’ai pas envie de passer dans les highlights (sourire).

Tu regardes les vidéos de tes adversaires avant les matchs ?

Comme je regarde le foot, je regarde un peu tout le monde. On a aussi des retours sur les joueurs, donc, oui, je regarde.

Et tu ré-analyses tes performances ?

Oui, beaucoup. Surtout les erreurs. C'est important de voir ce qui ne va pas, ça permet de s’améliorer et de ne pas reproduire les erreurs. Il faut vite s’améliorer, je suis un jeune joueur, donc les adversaires doivent se dire : « C’est un jeune à ce poste, il faut appuyer là-bas ». Si je ne corrige pas mes erreurs, ça peut être un défaut pour l’équipe et pour moi.

Quand tu regardes Noah Sangui à la télé, tu te dis quoi ?

Je dis : « Il est bon le petit » (rires). Faire ça en Ligue 1, ce n’est pas rien quand même.

Et tes potes, ils en pensent quoi ?

Ils sont contents, on a fait trois ans ensemble. Ils m'ont aidé vu qu'ils étaient toujours avec moi dans ce que je faisais de bien. Rien n’a changé pour moi, que je sois avec les pros ou avec eux, c’est la même chose. Ils peuvent me dire les choses. Ils sont contents parce qu'ils m'ont aidé. Ils sont fiers.

Quels sont tes exemples à ton poste ?

Je regarde un peu tout le monde, que ce soit à gauche ou à droite. Je prends un peu de tout le monde. Je ne regarde pas quelqu'un en particulier. J’aime bien tous les bons latéraux. On peut s’inspirer de tout le monde, y compris des milieux ou des attaquants.

Et tes joueurs préférés ?

J’en ai toujours eu deux : Lionel Messi et Ousmane Dembélé. J’ai même pu récupérer son maillot à la fin du match. J’ai d’ailleurs récemment affronté Dembélé. J’avais l’habitude de le voir à la télé. Se dire que je l’ai affronté, ça fait quelque chose. Sur le moment, j’étais concentré dans mon match. J’ai fait ce que j’avais à faire, et à la fin, j’ai demandé son maillot, c’est un beau souvenir. Il a été cool avec moi, c’est un bon gars.

Tu as récupéré d’autres maillots ?

Pour le moment, je récupère uniquement les maillots de personnes que je connais. J'ai eu celui de Yoram Zagué et celui d’Ayyoub Bouaddi. Ce sont des amis que je connais, que je côtoie, donc on échange nos maillots.

Conclusion

Tu as des rêves ?

Celui d’être le meilleur à mon poste. Je veux avoir une longue carrière professionnelle et devenir une référence à mon poste. Je veux aussi rendre fiers ma famille et mes proches.

Si tu n’avais pas été footballeur, tu aurais fait quoi ?

J'aurais fait quelque chose en rapport avec le foot : entraîneur, coach adjoint, analyste vidéo. Je serais resté dans le monde du foot ou plus généralement dans le sport. Rien à voir avec le bac que j’ai eu (sourire).

Si tu avais un super pouvoir, lequel choisirais-tu ?

La téléportation. Comme ça, s’il y a un danger quelque part, je peux venir à la seconde. Par exemple, si demain, je joue à l’étranger et que ma famille a besoin de moi ou s’il y a un problème, je me téléporte et je suis là pour eux. Je serai là pour les gens que j'aime en un claquement de doigts.

Si tu devais terminer l’interview par une phrase qui te représente, tu dirais quoi ?

J’ai une phrase que je mets toujours, soit dans ma story ou dans mes publications, c’est « Bara no stop ». Ça veut dire toujours travailler. On m’appelle « Monsieur BNS » aussi. Je travaille toujours. Il faut toujours travailler sans jamais s’arrêter. C'est en travaillant que tu te donnes les moyens de réussir. Que ce soit en dehors ou sur les terrains, je fais toujours tout pour progresser.

Comment tu te notes pour cet interview ?

Je me mets 10 sur 10. En plus, c’était ma première interview. Ce n’était pas trop mal, surtout pour moi qui n’aimais pas ça de base…

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