EXCLU - Sasso : « Mon featuring avec Soprano, c’est comme l’association Messi-Neymar époque Barça » | OneFootball

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·17 février 2025

EXCLU - Sasso : « Mon featuring avec Soprano, c’est comme l’association Messi-Neymar époque Barça »

Image de l'article :EXCLU - Sasso : « Mon featuring avec Soprano, c’est comme l’association Messi-Neymar époque Barça »

Avant de se lancer dans la musique, Sasso accrochait les attaquants adverses dans son couloir droit. Latéral de métier, le rappeur de Lyon n’a, toutefois, jamais espéré percer dans le foot. C’est pourquoi il a tout misé sur le rap. Avec une certaine réussite puisque son nouvel album « Stories » a récemment vu le jour. Pour Onze Mondial, ce proche de Rayan Cherki parle ballon. Morceaux choisis.


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Quel est ton rapport au foot ?

Le foot, c’est un sport que j’ai toujours aimé depuis jeune. Je l’ai pratiqué et souvent regardé. L’attrait pour ce sport s’est développé en restant dehors avec mes potes et même sur les jeux vidéos.

Peux-tu raconter ton parcours footballistique ?

J’ai joué au foot en club jusqu’en U17. Et je t’avoue que mon parcours footballistique est claqué (sourire). Je n’ai fait que deux clubs : l’ASVEL Foot et l’USM Pierre-Bénite. Je jouais soit latéral, soit ailier. Je pouvais évoluer aux deux postes, j’avais un profil défensif, j’étais un joueur accrocheur. J’ai arrêté le foot pour me concentrer sur la musique. Mais de temps en temps, je joue encore avec mes potes, on fait des petits matchs. Le foot, c’est comme le vélo, ça ne se perd pas (sourire).

Quel est ton club préféré ?

Le FC Barcelone. Lionel Messi m’a fait aimer ce club. Ce joueur a toujours été hors norme.

Et l’Olympique Lyonnais ?

Pas vraiment. Tous les Lyonnais ne sont pas forcément à fond derrière l’OL. Je n’ai pas cette attache, je ne suis pas un grand fan de l’Olympique Lyonnais. J’ai déjà été au stade pour regarder des matchs. Mais je ne suis pas supporter, pas comme le Barça en tout cas. Messi m’a vraiment matrixé sur le FC Barcelone. Quand j’étais petit et que je voyais les pubs avec Messi, j’avais les yeux grands ouverts.

Qu’as-tu pensé du passage de Messi au PSG ?

Franchement, sur les années Messi au PSG, il n’y a pas grand chose à dire. Il a, un peu, égratigné sa légende en signant à Paris. Il s’est tué. Je m’attendais à mieux.

Tu apprécies d’autres joueurs excepté Lionel Messi ?

Neymar, Mbappé, Robben et Ribéry. Sur la nouvelle génération, je suis obligé de citer Rayan Cherki. On se connaît personnellement. Je le trouve trop fort, techniquement, il est au-dessus. C’est l’un des meilleurs joueurs français. Cette saison, il marche sur l’eau. Les années précédentes, il n’avait pas assez de temps de jeu pour montrer l’étalage de son talent. Maintenant, on le laisse sur le terrain et il prouve. Il est toujours efficace et décisif.

Comment as-tu rencontré Rayan Cherki ?

Par l’intermédiaire de mon producteur, ils sont du même quartier. C’est un super mec, on s’apprécie beaucoup. Si je lui donne des conseils de temps en temps ? Jamais, je ne me permets pas (sourire).

On parle beaucoup de Rayan Cherki en ce moment, son futur choix de sélection fait débat. Quel est ton avis ?

Il doit aller là où il a envie d’aller. Moi, à sa place, j’aurais pris… (il coupe). En vrai, je ne sais pas, je ne peux pas parler à sa place, c’est compliqué. Je ne me mouille pas. Jouer pour le pays, c’est une chose, jouer pour le pays de ses parents, c’est encore autre chose.

Karim Benzema est également originaire de Lyon, es-tu en contact avec lui ?

Pas du tout, pourtant, c’est un grand kiffeur de musique. Je suis connecté avec son gars sûr, Big-Ben. Avec Benzema, on n’a jamais eu l’occasion de se rencontrer, pas encore en tout cas.

Tu as récemment sorti un album « STORIES », fais-tu des références footballistiques dans ce projet ?

Celle qui me vient en tête, c’est : « J't'efface comme Cherki, frappe de Lacazette », c’est un petit clin d'œil aux dribbles de Rayan Cherki et à l’efficacité d’Alexandre Lacazette, c’est un grand buteur.

Beaucoup de clubs s’intéressent à Rayan Cherki, tu aimerais qu’il signe où ?

En Premier League ou en Liga. Le voir signer dans mon club, au Barça, ça va être difficile, car il est pour le Real Madrid. Mais bon, je pense que s’il reçoit une offre du FC Barcelone, il ne dira pas non.

À quel moment de la carrière d’un footballeur, tu comparerais la sortie de ton nouvel album ?

Je dirais que je suis dans les débuts en Coupe d’Europe, je commence en Europa League. On vient de Ligue 2, à la base, on a fait la Ligue 1, on a joué le haut du tableau de Ligue 1, on a accroché l’Europa League. Et après, on visera le titre et une qualification en Ligue des Champions.

Dans cet album, tu as un son « Sans toi » en featuring avec Soprano. Avec quel duo dans le football, tu comparerais le duo Soprano-Sasso ?

Frank Lampard-Didier Drogba… (Il réfléchit) En fait, non, car là, je viens de te citer deux gars de la même génération. Je dirais Lionel Messi et Neymar à l’époque du Barça. Messi était en place, déjà implanté, un peu comme Soprano dans la musique, et Neymar venait d’arriver du Brésil, il devait confirmer aux yeux de toute l’Europe, c’était le petit jeune, un peu comme moi actuellement.

As-tu une anecdote à raconter lorsque tu jouais au foot ?

Un jour, on jouait un match amical contre Sathonay-Camp. L’arbitre, c’était un gars de leur village. Du coup, il sifflait n’importe comment pour arranger son équipe, penalty imaginaire, faute imaginaire, hors-jeu inexistant, c’était abusé. Et comme le terrain était au milieu d’un champ, j’ai dit : « Ok, c’est comme ça, vous allez voir ». Dès que je touchais le ballon, je tirais le ballon hyper loin dans le champ de patate (rires). Ça forçait les arbitres de touche ou l’adversaire à aller récupérer le ballon dans les champs. On gagnait du temps comme ça. Je ne voulais qu’une chose : les rendre fous. J’ai une autre anecdote. Lors d’un match, je me retrouve seul face au gardien, je le dribble et donc, j’ai le but vide face à moi. J’ai pris tout mon temps pour tirer, j’ai tiré super fort et super haut, tout le monde pensait que j’allais rater (rires). Heureusement que j’ai marqué, le coach m’aurait tué.

Quel est le match le plus marquant que tu as regardé à la télé ?

Le 7-1 entre le Brésil et l’Allemagne, lors de la Coupe du Monde 2014. J’étais à fond derrière la Seleção. Quand je regardais le match, j’étais cuit, j’étais abasourdi devant ma télé, je n’en revenais pas, je n’ai jamais eu une telle sensation devant un match. C’était irréel pour moi.

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