OnzeMondial
·14 mai 2024
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·14 mai 2024
Soungoutou Magassa, qui s'est imposé cette saison avec les pros du côté de l'AS Monaco, se livre dans les colonnes de Onze Mondial.
Dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne, Soungoutou Magassa se livre en exclusivité. Son changement de poste, sa progression avec les tauliers... Morceaux choisis.
« C’est la vie classique du footballeur : mise au vert, déplacement, récupération, entraînement. Tout va bien pour l’instant. On me reconnait dans la rue, ça fait plaisir. C’est particulier de voir des gens heureux de te voir, je sens que ça leur procure des émotions positives. C’est plaisant. Ça m’arrive de parler avec des supporters, d’échanger, de donner des conseils dans la rue. »
« C’est mieux d’être défenseur en Ligue 1 que milieu en N2. Au début, j’ai vraiment eu du mal à jouer à ce poste, je prenais moins de plaisir, je touchais moins de ballons. Moi, j’aime courir à gauche, à droite, toucher des ballons, monter, attaquer, défendre. Quand on m’a mis défenseur, au début, je n'étais pas d'accord. Mais au fur et à mesure du temps, j'ai pris en maturité et je me suis dit : « Je dois jouer, le coach a besoin de moi et si un jour je dois repasser milieu de terrain, il faut que je sois prêt ». Comment ça s'est passé ? C'était en début de saison. J'étais en instance de départ pour un prêt. Ensuite, le coach m'a fait jouer 20 minutes contre Leeds en amical, car Ruben Aguilar s’est fait mal à l’épaule. J’ai dépanné en tant que défenseur. J’ai fait une bonne entrée, le coach m’a dit qu’il voyait un potentiel en moi en tant que défenseur. Il m’a ensuite dit : « Le week-end prochain, tu seras titulaire en défense ». J’ai fait un bon match, après ça, il m’a dit : « Je ne veux plus que tu partes ». J’ai joué contre Arsenal, et ce match m’a réellement révélé en tant que défenseur. J’ai fait un gros match, le coach m’a dit : « Ce sera ton poste cette saison ». »
« Je progresse au quotidien, j’observe les anciens, j’essaie de comprendre ce qu’ils font pour atteindre un tel niveau. J’analyse leur routine, j’essaie de les imiter. J’ai été marqué par le comportement d’Axel Disasi, c’est un vrai bosseur. Il ne s’arrêtait jamais, j’essayais de faire comme lui. Et puis se frotter à l’entraînement à des joueurs comme Ben Yedder ou Balogun, c’est formateur. Car le week-end, j’affronte des joueurs qui ne sont pas forcément de leur calibre. Du coup, je progresse plus vite. Ce sont des joueurs très intelligents. Ben Yedder est un véritable tueur devant les cages, il ne se loupe jamais. Du coup, il ne faut pas le laisser tirer. »
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Soungountou Magassa dans le nouveau numéro de Onze Mondial disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.
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