OnzeMondial
·4 août 2023
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·4 août 2023
AprÚs avoir percé trÚs jeune au PSG, Stanley Nsoki a déjà un long parcours sur lequel il est revenu dans les colonnes de Onze Mondial.
Il a fait partie des trÚs jeunes joueurs à avoir sa chance dans un PSG rempli de stars, Stanley Nsoki a depuis connu un parcours riche dans lequel il revient en exclusivité pour Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique. Voici quelques extraits.
« Au fil des annĂ©es, la « sĂ©lection naturelle » a eu lieu et jâai pu me rapprocher du groupe pro, grĂące Ă des suspensions et des blessures. Thiago Silva et Kurzawa Ă©taient absents, il ne restait plus que Berchiche, Marquinhos et KimpembĂ©. Et un jour, en allant Ă lâentraĂźnement, je mâambiançe dans ma voiture, je me gare au centre et on me dit : « Aujourdâhui, tu es avec les pros » Alors quâhabituellement, quand un mec allait en pro, ce nâĂ©tait jamais moi. CâĂ©tait la premiĂšre fois. Jây suis allĂ© sur la pointe des pieds, jâai demandĂ© oĂč jâavais le droit de mâasseoir. Jâai Ă©tĂ© mis Ă lâaise par Christo (Nkunku), Adri (Rabiot), Alphonse (Areola) et Presnel (Kimpembe). Je me suis fait discret, jâai fait mon petit entraĂźnement. Le lendemain, on mâa rappelĂ©. Et Ă la fin de la sĂ©ance, Dorian, le team manager, mâannonce que je suis dans le groupe. On mâa filĂ© mes Ă©quipements, je me suis changĂ© dans la voiture, et câĂ©tait parti. JâĂ©tais dans le bus avec MbappĂ©, Neymar, Thiago Silva, Thiago Motta, Cavani, Marquinhos, Pastore, Lucas, Di Maria et les autres. Je les voyais, mais je ne rĂ©alisais pas. »
« Mon match le plus marquant, câest celui contre Monaco lors du TrophĂ©e des Champions, en Chine. Je dĂ©couvre dans le vestiaire que je suis titulaire, au poste de latĂ©ral gauche. JâĂ©tais persuadĂ© que Kurzawa allait jouer, mais non. Sachant que moi, je prĂ©fĂ©rais lâaxe. Mais je nâai pas fait le difficile, jâai saisi lâopportunitĂ©. Il faisait lourd et humide, et au bout du premier corner, jâai dit Ă Rabiot : « Je suis mort, jâen peux plus ». Lui Ă©tait tout bien, il me disait :« Souffle, souffle ». Jâai vĂ©cu le match Ă fond, jâai dĂ©livrĂ© deux passes dĂ©cisives et remportĂ© un trophĂ©e. Si on regarde bien cette saison, Ă titre personnel, il y a eu un manque de continuitĂ©. Jâai jouĂ© lors de la premiĂšre partie de saison, ensuite, jâai « disparu ». Moi, je nâavais pas signĂ© pour signer pro, je voulais faire carriĂšre. Je ne voulais pas ĂȘtre titulaire, je respectais les anciens comme Thiago Silva, Marquinhos et Kimpembe. Je voulais juste avoir un peu de temps de jeu. Les entraĂźnements ne me suffisaient plus. »
« Je savais que jâallais avoir davantage de temps de jeu. Au dĂ©part, jâai eu du mal car je me suis blessĂ© aux abdos. Et avec tout le respect que jâai pour les autres clubs du championnat, il y a une grosse diffĂ©rence avec le PSG. Paris, câest le top mondial. Jâai eu du mal Ă faire la transition. Ăa mâa permis de sortir de ma zone de confort, de me dĂ©velopper. Jâai tirĂ© des enseignements de tout ça. Avec Patrick Vieira, tout se passait bien. Tout le monde connaĂźt son passĂ©, humainement, il est top, trĂšs sociable. Quand je jouais moins, on discutait, câĂ©tait enrichissant. Jâaimais beaucoup nos discussions. Il avait aussi un fort caractĂšre. Il savait serrer la vis. Il ne mettait jamais en avant sa carriĂšre et impliquait au maximum ses joueurs. Sportivement, on peut dire que mon passage Ă Nice a Ă©tĂ© un Ă©chec, car je mâattendais Ă beaucoup plus. Ma premiĂšre saison a Ă©tĂ© biaisĂ©e par le Covid. Lors de ma deuxiĂšme saison, câĂ©tait plus difficile. Je me suis rĂ©fugiĂ© dans le travail, mais ça nâa pas fonctionnĂ©. Jâai appris de certaines situations, jâai plus de bagage dĂ©sormais. »
« Je suis content d'ĂȘtre Ă Hoffenheim. C'est dans la continuitĂ© de Bruges. Il ne fallait pas se tromper. Quand je reçois la proposition, jâexplique Ă Bruges que je ne vais pas rester cinq ans au club. Les dirigeants en avaient conscience. Je suis content dâĂȘtre Ă Hoffenheim. Je ne peux pas te citer un attaquant qui mâa vraiment mis en difficultĂ©. Par contre, câĂ©tait enrichissant de se frotter Ă un joueur comme Christopher Nkunku. Il Ă©tait partout, il Ă©tait injouable. Il combinait bien avec Olmo et Szoboszlai. (âŠ) Depuis que je suis en Allemagne, jâai amĂ©liorĂ© ma prĂ©paration et ma concentration. Je ne suis pas le dĂ©fenseur parfait mais Ă lâinstant T, je sais ce que je dois faire dans telle ou telle situation. Je me concentre lĂ -dessus pour ne pas avoir de trou. Avant les matchs, je visionne des vidĂ©os de mes adversaires. »
Retrouvez l'intégralité de l'interview de Stanley Nsoki dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.
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