Lensois.com
·19 janvier 2025
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·19 janvier 2025
Au club depuis cinq ans, Facundo Medina s’inscrit dans la durée avec les Sang et Or. L’Argentin est devenu, au fil des années, un véritable pilier de l’équipe. Il a vu défiler de nombreux coéquipiers en défense, mais lui reste fidèle au poste.
« J’avais déjà prévu de jouer en Europe, se souvient-il avant de rejoindre Lens. Puis tout s’est passé très vite, avec la pandémie, l’équipe d’Argentine des moins de 20 ans… Je savais déjà que j’allais jouer à Lens. Ils nous ont présenté le projet, une équipe récemment promue, avec beaucoup d’histoire… Ce qui m’a rapidement plu, ce sont les fans. Ils m’ont dit que Lens était une ville très travailleuse avec des gens très humbles, et je me suis senti très identifié à ma ville d’origine, à mon quartier, à la façon dont ma mère m’avait enseigné les valeurs, même à River. Nous sommes venus voir ce qui allait se passer et nous avons réalisé beaucoup de choses. Nous avons joué la Ligue des champions, nous étions à un point de remporter le championnat. J’espère que nous pourrons le répéter et nous nous battons pour y parvenir. »
Pour le quotidien espagnol AS, il revient également sur la passion qui entoure le club. « En tant que local et en tant que visiteur, c’est quelque chose de très fou. Quand on se déplace, les adversaires fixent une jauge, car sinon, les supporters lensois seraient encore plus nombreux dans les tribunes. Je vais te dire quelque chose. Nous sommes allés à un match à l’extérieur, et je jure que nous nous sentions comme des locaux, pour tout l’espace dont nous disposions. Ils n’ont pas arrêté de pousser et d’encourager, et c’est fou. Nous, Argentins, nous nous identifions à cela. Nous aimons les défis, ils nous préparent à la compétition. »
Lors de son arrivée en 2020, Medina a été accueilli par Franck Haise, alors entraîneur du Racing au moment du retour du club dans l’élite. « Ma relation avec Franck est très personnelle, poursuit Facundo Medina. Il reste en contact avec moi. C’est l’affinité que l’on crée avec l’autre. Nous avons eu des moments tendus, des moments père-fils, car il est normal dans ces relations que des désaccords surviennent. Ajoutez à cela que je suis venu d’Argentine à Lens et qu’ici, parfois, les arbitres prennent d’autres décisions, une autre façon de voir le football par rapport aux Argentins. Je viens d’un autre football et ici, ils vous sanctionnent pour n’importe quoi. J’ai eu des démêlés avec lui. Il m’a dit de me calmer, qu’ils allaient me carder, et je me suis mis en colère. Nous voulions tous les deux la même chose : gagner et réaliser le meilleur pour le club. J’ai une excellente relation avec lui. Dans cette équipe, avec Openda, Fofana, Sotoca… Nous avions de bonnes relations les uns avec les autres. Et ça fait une super équipe. »