FC Metz : Bernard Serin :« On ne remplace pas comme ça Georges Mikautadze »

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·15 janvier 2025

FC Metz : Bernard Serin :« On ne remplace pas comme ça Georges Mikautadze »

Alors que la première partie de saison s’est conclue sur un bilan honorable , le président du FC Metz, Bernard Serin, s’est exprimé sur plusieurs sujets clés au micro de Thomas Jean Georges.

Un mercato sous contrainte budgétaire

Avec un déficit d’efficacité offensive , notamment depuis le départ de Georges Mikautadze, le club grenat cherche à renforcer son attaque sans pour autant chambouler ses finances. « On ne remplace pas comme ça Georges Mikautadze« , a rappelé Bernard Serin, conscient de l’impact qu’a eu le départ de son ancien buteur vedette. Face aux coûts élevés des transferts de goaleador de qualité, le président messin privilégie la piste des prêts pour renforcer l’équipe mosellane.

Une solution peu coûteuse qui permettrait d’apporter du sang neuf sans trop impacter le budget du club. Par ailleurs, l’homme fort des Grenats compte également sur l’éclosion d’Idrissa Gueye, jeune attaquant sénégalais en provenance de G.F qui a rejoint officiellement l’effectif au mois de janvier: « C’est un joueur prometteur qui peut nous apporter beaucoup à l’avenir. Nous comptons sur lui pour pallier, en partie, nos problèmes d’efficacité. »

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La course montée en Ligue 1

Bernard Serin reste confiant quant à la capacité du club à atteindre ses objectifs : « Ce sera serré, et c’est vrai qu’il n’y a pas, contrairement à certaines saisons où nous sommes montés avec une avance déjà confortable à mi-saison, cette saison, elle n’est pas là. Maintenant, il y a aussi des saisons où nous sommes montés à l’arrache, comme en 2016 sous Philippe Hinschberger, donc tout est jouable jusqu’au bout. » Il pointe également du doigts les adversaires surprises qui pourraient compliquer la deuxième partie de saison : « Il y a aussi des clubs surprises comme Dunkerque, dont il faudra être sérieux et surtout beaucoup plus efficace sur la phase retour ! »

Des finances sous pression, un avenir incertain

Le président du club à la Croix de Lorraine a également tiré la sonnette d’alarme concernant la situation économique du football tricolore. « Un cataclysme est tombé sur les droits télé. Avec Mediapro, un club comme nous, comme Montpellier ou Angers, devait toucher 35 millions d’euros par an, et quand Mediapro s’est retiré, c’était 15 millions d’euros et aujourd’hui, c’est entre 6 et 7 millions d’euros », explique-t-il.

Il souligne également les limites de la nouvelle offre DAZN, dont la tarification a freiné de nombreux abonnés : « DAZN est arrivé avec une tarification qui a dissuadé certains de s’abonner et sur les derniers matchs, on m’a communiqué des données qui disent que 55% des téléspectateurs utilisaient le streaming, donc la moitié ne paye pas et cet argent n’ira pas aux clubs. » avant de conclure : »c’est inquiétant pour le futur ! »

Pas de précipitation pour une éventuelle vente du club

Enfin, Bernard Serin a abordé la question de la vente du FC Metz, un sujet régulièrement évoqué. S’il n’exclut pas cette possibilité, il affirme ne pas être pressé : « Évidemment, toute chose a une fin et pour l’instant rien ne se passe dans ce sens-là. Moi, quand je passerai la main, je souhaiterai un plan de reprise régionale, mais il n’y a pas de candidats pour le moment. Je ne vais donc pas me précipiter.«

Malgré les défis sportifs et économiques auquel est confronté Metz chaque saison, Bernard Serin reste optimiste et déterminé à accompagner son club dans une phase de transition, avec l’espoir d’un retour dans l’élite du football français pour les Grenats.

M.M.

Crédits photos : Icon Sport ; FC Metz

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