WebGirondins
·23 octobre 2024
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·23 octobre 2024
Invité du Talk ce lundi soir, l'homme d'affaires Bruno Fievet a donné plus de détails sur son offre d'achat du Stade Matmut Atlantique. Il nous livre les noms de plusieurs de ses investisseurs, et affirme être prêt à "dégainer". Détails et podcast.
Écoutez ces propos dans ce podcast ou lisez-les :
Bruno Fievet dans le Talk sur WebGirondins : "Je l’ai dit au mois de juillet. Le club en National 2 ne vaut plus rien, et la seule façon de lui donner de la valeur est de lui accrocher un actif qui a de la valeur. Autour des Girondins, il n'y a que le stade et éventuellement le Haillan mais il est vieillissant. Pour moi, pas de stade, pas de club. C'est la seule solution que je vois pour sauver le club.
Aujourd'hui, un investisseur qui met 50M€ ou 100M€ sur la table pour le club, cela n'existe pas, car il faut un retour sur investissement. Vous ne trouverez personne qui va mettre 100M€ pour un club qui est en National 2, qui est criblé de dettes (118M€), qui a un plan social de 10M€ sur les fesses qui n'est toujours pas sauvé auprès du tribunal de commerce. C'est un fantasme de supporter. Le club est en mort cérébrale aujourd'hui. Des clubs pour 100 fois moins que ça sont morts. Je pense à Niort, par exemple. Le club est plus proche de mourir que de vivre aujourd'hui."
"La seule façon d'intéresser des investisseurs est d'avoir un actif sur lequel se baser. Le stade est un actif immobilier sur lequel on peut faire beaucoup de choses, dont de l'événementiel, ou du développement économique autour. Cela intéresse des gens. Sans cela, le club n'intéresse personne.La seule façon d'attirer un ou des investisseurs c'est d'avoir un actif. Et le seul actif que nous pouvons attacher aux Girondins est le stade."
"J'ai un pool d'investisseurs qui sont des gens implantés dans l'immobilier et très connus sur Bordeaux avec de gros partenaires financiers intéressé par le projet dans sa globalité. De plus, un fonds d'investissement koweïtien basé dans le Golf est présent. Le groupe immobilier est le groupe Dalmar à Bordeaux. Nous avons proposé avec eux l'offre orale de 100M€ devant la métropole. Si La Métropole nous avait dit oui, nous aurions dégainé immédiatement. Nous sommes prêts pour avancer."
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