WebGirondins
·30 avril 2025
Girondins de Bordeaux en N2 : 'On pouvait s’attendre à des résultats, c’est juste factuel"

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·30 avril 2025
Frédéric Sieze, supporter bordelais et chroniqueur du Débrief à Chaud sur WebGirondins, analyse sans concession la saison des Girondins de Bordeaux en National 2. Pour lui, le profil du club justifait l'attente de la première place. Il pointe aussi les risques du mercato hivernal sur la cohésion du vestiaire. Détails.
Écoutez ses propos ou lisez-les :
Frédéric Sieze dans le Débrief à Chaud sur WebGirondins après le match remporté face à La Roche VF : “Pourquoi s'attendre à finir premier ? J'ai trois réponses. On est les seuls à s'entraîner comme des pros. Il n'y a aucun mec dans notre équipe qui a un boulot à côté. On a un coach qui a entraîné en Ligue 1 et en Ligue 2 (Bruno Irlès), ce qui n'est pas le cas de la plupart de nos adversaires. Il me semble que notre budget, c'est presque celui de 6 ou 7 équipes en face (la masse salariale du sportif est estimée à 1,2 M€ par Footamateur). Donc oui, on peut s'attendre à des résultats. Ce n'est pas de l'exigence, ce n'est pas de l'arrogance, mais c'est juste factuel."
"Et si je peux rajouter quelque chose, c'est qu'en plus de ça, on est tellement fiers qu’on n'apprend pas de nos erreurs. Quand on est en Ligue 2, on démarre avec une équipe venant du centre de formation. On n'est pas construit, et on réussit à faire quelques résultats avec les jeunes. Puis, il y a d'autres joueurs qui arrivent. Et puis d'un coup, les Delaurier-Chaubet et les autres gamins, on ne les voit plus.
Là, en début de saison, si on prend la feuille du premier match, il me semble qu'on avait Noah Ramon, Jérémy Grain, Nolan Bonte, Malik Seck et j'en passe. Et ces joueurs-là, ils ont démarré dans un moment où tu ne sais pas si tu vas démarrer ta saison parce que tu reportes tes deux premiers matchs. Mais tout d'un coup d'autres joueurs arrivent, et on ne les voit plus.
Sauf qu'humainement, dans une situation avec un groupe de gars qui te sauve et qui démarre dans le bateau, peut-être que, finalement, les clubs qui s'en sortent le mieux sont ceux qui bâtissent avec ces joueurs qu'on connaît un peu moins, mais qui fabriquent un vestiaire.”