WebGirondins
·6 mai 2025
Girondins. Samuel Vaslin : “Après le match de samedi, je ne garde rien pour l’an prochain”

WebGirondins
·6 mai 2025
Le journaliste du Club des 5 Samuel Vaslin énumère les conséquences de la défaite des Girondins de Bordeaux face aux Herbiers (2 à 0) samedi dernier. Il constate une équipe qui rate une fois de plus le sprint final. Découvrez ses enseignements du match.
Écoutez ces propos ou lisez-les :
Samuel Vaslin dans le Talk sur WebGirondins : “On arrive à la période de l'année où les enseignements deviennent de plus en plus macabres. Le premier c'est qu'on a pris une leçon de plus, une neuvième défaite. Je pense que c'est peut-être le match où j'ai senti Bordeaux le plus dépassé cette saison. J’ai vu samedi une équipe qui n’a jamais réussi à avoir un temps fort ni même à faire douter son adversaire. J'ai plutôt vu une équipe qui s'est fait laminer. Donc, qu'on perde des matchs, qu'on ne monte pas la première saison, pourquoi pas ? Mais il y a l'art et la manière. La manière est une fois de plus catastrophique, et l’art n'est pas maîtrisé.”
“On est dans la saison des humiliations. Souvent, pour moi, le printemps c’est “l'humiliation time”. Mais encore une fois, le match de samedi est quand même particulièrement évocateur de nos difficultés. Le problème, c'est qu’on termine toujours nos saisons comme ça : d'abord "l'enflammade" alors que rien n'est fait, ensuite une phase d’échecs et de déception, puis on termine par l'humiliation. Et ces trois étapes-là, on les a quasiment connues tous les ans. Encore une fois, j'ai l'impression que c'est une nouvelle année qui n'a servi à rien. Quand je regarde les joueurs, le coach qui ont œuvré samedi, je ne garde rien pour l'an prochain. Que ce soit la tactique ou l'utilisation des joueurs, je n'ai pas envie de revoir la même chose la saison prochaine.”
“Malgré la déception du fait de ne pas monter, j'aurais accepté de voir une fin de saison où on aurait terminé deuxième, mais en ayant essayé autre chose. Cela aurait témoigné d’une prise de conscience de certaines erreurs. On remarque après ce week-end qu'on a déjà foncé dans le mur, mais que l’on continue d'appuyer sur l'accélérateur."