Walfoot.be
·22 novembre 2022
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Le Troyen vit une période compliquée.
Cet été, Iké Ugbo quittait le KRC Genk et rejoignait Troyes, en Ligue 1, contre un montant avoisinant les 3M €. Quelques mois plus tard, l'international canadien de 24 ans compte 28% de temps de jeu dans le championnat français et n'arrive pas au Qatar au top de sa forme. Sélectionné à huit reprises avec le Canada, l'ancien Limbourgeois n'a disputé que 47 minutes lors de la dernière trêve internationale (4 matches) des siens, au mois de septembre. Même si ses chances de le voir prendre le départ d'une rencontre de Coupe du Monde restent minimes, Iké Ugbo ne veut pas abdiquer. "En plus des entraînements avec Troyes, j'ai suivi des entraînements individuels. Ma situation actuelle n'est pas idéale, mais un match peut tout changer."
En dehors du terrain, le football canadien est encore en plein développement, et certaines choses "banales" en Europe ne le sont pas spécialement de l'autre côté de l'Atlantique. "Il y avait un énorme écart entre les joueurs et la fédération concernant les primes pour la Coupe du Monde. Il y avait aussi beaucoup de discussions par rapport aux billets d'avion pour notre famille. Pour les équipements, également, rien n'a été prévu de différent pour cette Coupe du Monde. Aucun nouveau maillot. Le syndicat a été accusé d'amateurisme. Tous les problèmes n'ont pas encore été résolus, mais les choses vont dans le bon sens."
Cette Coupe du Monde, c'est un morceau d'histoire pour le Canada, qui dispute sa deuxième phase finale. "En 1986, nous avions été battus à trois reprises, sans inscrire le moindre but. Cette première victoire et ce premier but doivent venir maintenant. Notre moment d'histoire doit arriver maintenant" conclut Iké Ugbo.