Foot National
·17 septembre 2024
Foot National
·17 septembre 2024
Au cours d'un entretien accordé à France Bleu Gironde et à Sud Ouest, le président des Girondins de Bordeaux s'est expliqué sur la descente aux enfers du club.
Gérard Lopez sort enfin du silence. Muet depuis de longues semaines et les péripéties vécues cet été par les Girondins de Bordeaux, rétrogradés de la Ligue 2 au National 2, le propriétaire et président bordelais s'est exprimé dans les grandes largeurs au cours d'un entretien accordé à France Bleu Gironde et Sud Ouest. Le dirigeant, en place depuis 2021, y explique notamment les raisons de la descente aux enfers du club au scapulaire.
L'homme d'affaires hispano-luxembourgeois reconnaît tout d'abord "des décisions qui n’étaient sans doute pas bonnes", mais ne compte pas porter seul la responsabilité. "Ce n’est pas à moi de dire que je suis bon ou pas bon. J’ai prouvé dans le passé que je pouvais l’être. Après, il faut avoir un peu de chance, estime Gérard Lopez. Le foot, ça ne tient pas à un président, à un entraîneur, à un attaquant. Là, on va annoncer cette semaine des joueurs qui n’ont absolument rien à faire en N2 mais qui viennent parce qu’ils croient dans le projet, l’entraîneur y croit aussi. Pour être vraiment dans le vrai, il faudra qu’on ait raison sportivement et le sportif ne dépend pas que de moi. Il y a aussi beaucoup de poisse, un poids financier qui existe depuis toujours. Est-ce que je suis le bon président ? Je ne sais pas. Est-ce que j’essaie de faire les bonnes choses ? Oui certainement. Est-ce que je paie pour faire ces choses-là ? Oui, bien sûr", affirme-t-il.
Le dirigeant girondin, qui annonce un budget net de 7 à 8 millions d'euros et "entre une douzaine et une quinzaine de salariés, hors sportif", n'envisage toujours pas non plus de quitter le navire. Même si des investisseurs semblent être intéressés selon ses propos. "Ça ne s’est jamais arrêté. Parmi la quinzaine d’investisseurs qu’on a eus, il y en a six ou sept avec qui j’ai des liens par ailleurs. Donc dans certains cas, le dossier Bordeaux est toujours sur la table. Ces discussions plutôt verbales pourront ensuite s’intensifier, sans pour autant que ce soit forcément pour cette année. Mais on laisse la porte ouverte, car on a envie de relancer la machine. Ce serait plus simple avec des investisseurs. Pour remonter en L2 voire en L1, je pense qu’il faut compter de 25 à 35 millions d’euros", termine par indiquer Gérard Lopez.
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