Le Petit Lillois
·1 décembre 2024
Le Petit Lillois
·1 décembre 2024
Visé par les Montpelliérains au bord de la pelouse, Bruno Genesio n’avait pas la tête des bons jours au coup de sifflet final. Le contenu proposé par le LOSC l’a agacé, au point qu’il souligne un problème dans son effectif.
Les semaines se suivent et se ressemblent parfois, notamment en championnat. Rattrapé dans les dernières minutes lors de la réception de l’Olympique Lyonnais, puis à Nice, le LOSC a vécu la même expérience ce dimanche à Montpellier (2-2), pourtant lanterne rouge en Ligue 1. Ce dénouement a rappelé de biens mauvais souvenirs à Bruno Genesio : « Oui, carrément, acquiesçait froidement le technicien devant les médias. En dehors de ça, ce qu’il faut retenir, c’est notre manque de qualité avec ballon en deuxième période. On a proposé beaucoup trop peu de choses pour être plus dangereux, pour se créer davantage de situations ou pour se mettre à l’abri. On sait très bien que, dans ce genre de matchs, tout est possible jusqu’à la fin. Plutôt que de rentrer dans le combat, dans le duel, comme Montpellier nous a forcé à faire, il aurait fallu jouer avec davantage de maîtrise technique », a-t-il évoqué en premier lieu. Il s’agit là du premier mal pointé du doigt dans l’Hérault.
« Lorsque ça se répète, ce n’est forcément pas le simple fruit du hasard »
Le contexte de la rencontre, après une victoire sur la scène européenne, peut être l’un des facteurs à prendre en compte dans la copie rendue par les Dogues. Le technicien lillois refuse néanmoins de se cacher derrière ces artifices : « Match avant ou après la Champions League, on le sait. Avant, on a tendance à se préserver, à avoir le match de Champions League dans la tête. Après, il y a forcément un peu de décompression, encore plus lorsque l’on joue une équipe mal classée. Mais on le savait et cela ne peut pas être une excuse, que ce soit pour le résultat ou pour la qualité du match. Le contenu m’intéresse aussi et ce soir (dimanche), il nous a manqué beaucoup de trop de choses en deuxième mi-temps pour mettre notre adversaire en difficulté, insiste Bruno Genesio. L’équipe adverse l’a parfois été, mais on leur a toujours donné le moyen de se relancer. »
Malgré ce final synonyme de défaite, ou presque, l’entraîneur du LOSC n’a pas souhaité bousculer ses hommes au coup de sifflet final. Il se rend cependant bien compte que quelque chose ne tourne pas rond dans les têtes : « Je n’aime pas trop parler après les matchs, surtout quand ils se terminent de cette façon parce que je sais, par expérience, que l’on peut dire des bêtises à chaud plutôt que des choses qui font avancer, explique-t-il. Il y avait de la déception, forcément des regrets, mais malheureusement, on ne peut plus revenir en arrière. À nous de trouver les solutions pour gérer ce problème (le fait de prendre des buts en fin de match, ndlr), parce que c’en est un. Lorsque ça se répète, ça fait trois fois en peu de temps (Lyon 1-1, Nice 2-2, Montpellier 2-2), ce n’est forcément pas le simple fruit du hasard », lance d’un ton grave Bruno Genesio, prêt à se retrousser les manches dans les jours à venir.