Foot National
·22 janvier 2024
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·22 janvier 2024
Le Racing Club de France (N2) est passé tout près de jouer un mauvais tour à Lille, ce dimanche 20 janvier, en seizièmes de finale de Coupe de France.
Cela s'est joué à un fil. Opposé à Lille, actuel cinquième de Ligue 1, le Racing Club de France peut se mordre les doigts. Défaits 1-0 (but d'Haraldsson sur coup-franc à la 18ème minute) dans un match qui a été délocalisé à Walter-Luzi à Chambly, les Racingmen ont réussi à faire douter les Dogues à la plus grande fierté de leur coach, Guillaume Norbert. "On ne s’est pas caché en essayant de faire un pressing haut. Les Lillois ont joué la montre dans les dernières minutes, ça prouve qu’on les a mis en difficulté", affirme l'entraîneur francilien pour Le Parisien. Actuel septième de leur poule en National 2, les Franciliens ont fait preuve de caractère, ce dimanche, afin de bousculer le club nordiste. Guillaume Norbert estimait il y a quelques jours, auprès de la Ligue d'Ile-de-France, que "tout est possible, il faut croire en ses chances". Le coach de 43 ans n'est donc pas passé très loin de réussir son pari.
En terme de statistiques offensives, le Racing a tenu tête aux Lillois avec quasiment autant de tirs tentés (9 pour le Racing, 10 pour le Losc). Un certain manque d'efficacité est donc regretté par l'ensemble du groupe. "Il a manqué la précision dans le dernier geste", affirme Guillaume Norbert. Le principal concerné, Marvin Emmanuel, titulaire à la pointe de l'attaque francilienne, assume ses responsabilités, notamment sur deux grosses occasions qu'il a manqué : "Il nous a manqué du réalisme. (...) Si j’en mets une des deux au fond ce n’est pas le même match." Beaucoup de déception résulte donc de cette rencontre tant le Racing a résisté aux assauts lillois. Capitaine exemplaire du club, Ababacar Paye résume : "C’est une déception car cela se joue à un détail, ce coup-franc qu’on peut éviter. Il y avait pourtant la place ce soir pour se qualifier".
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