"Il y avait pénalty, mais c’est toujours comme ça avec le Real Madrid" | OneFootball

Alors que le match est terminé depuis trois jours, l’un des joueurs du club de Leganés a de nouveau pesté contre l’arbitrage de la rencontre au Bernabéu.

Le Real Madrid l’a emporté 3-2 face au promu Leganés samedi dernier en Liga, et les hommes d’Ancelotti ont vite tourné la page pour se recentrer sur la demi-finale de Coupe du Roi qu’ils disputent ce soir face à la Real Sociedad.

Le club de Leganés, lui, n’a toujours pas avalé la pilule de ce match qu’ils estiment largement faussé par plusieurs décisions arbitrales en leur défaveur, et notamment un penalty réclamé mais non accordé pour une faute de Raúl Asencio sur Yan Diomande à la 94e minute du match, alors qu’ils perdaient 3-2.

Diomande, qui faisait ses débuts avec l’équipe première, a déclaré aux caméras de l'émission "El Chiringuito" présentée par Josep Pedrerol : "Asencio me fait penalty. Pour moi, c'est un penalty. Il touche ma jambe, donc pour moi c'est un penalty. Mais l'arbitre a dit non et je respecte sa décision", a d’abord lancé l’attaquant ivoirien avec retenue.

Photo Cesar Cebolla Icon Sport via Getty Images

"Je ne sais pas pourquoi l'arbitre ne l'a pas sifflé", poursuit-il alors, toujours à propos de la décision de González Fuertes de ne pas accorder de penalty.

Le joueur de 18 ans s'est ensuite montré plus véhément, n’hésitant pas à affirmer : "L’arbitre ? Je pense que sa prestation a été mauvaise parce qu'il n'y a pas eu de faute sur Mbappé, il n'y avait pas penalty non plus (sur Güler)… Mais c'est toujours comme ça avec le Real".

Une dernière phrase loin d’être anodine qui a laissé tout le monde bouche bée sur le plateau de l’émission. L'attaquant a ensuite conclu : "On ne va pas s'éterniser sur l'arbitre, mais c'est très bien. On espère gagner le prochain match contre Osasuna".

Au lendemain de la rencontre, outre les plaintes de l’entraîneur de Leganés, le club y était lui aussi allé de sa petite pique, écrivant sur X : "Et en plus, ils nous ont volé une heure", en faisait subtilement référence au passage à l’heure d’été…