Italie - France : pour cette rencontre à guichets fermés, Spalletti veut commencer à imiter le Real, le Barça et Manchester City | OneFootball

Luciano Spalletti, le sélectionneur de l'Italie, a eu des mots forts avant le choc face à l'équipe de France, qui se jouera à guichets fermés.

Demain soir, l'Italie recevra la France (20h45) dans le cadre de la sixième journée de la Ligue des nations. Une affiche où la motivation n'est pas si nécessaire à transmettre selon Luciano Spalletti  : "Pour la France, ce sera facile d'essayer de gagner le match, nous pourrions y réfléchir davantage, mais je suis sûr que nous jouerons le match que nous devons jouer pour le dédier à tous ces gens qui nous aiment. Le nul ne peut venir que de l'échec simultané des deux équipes à gagner. C'est parfait de jouer le match de demain avec ces résultats et ce classement alors il est clair que nous devrons faire un effort supérieur face à un adversaire avec un énorme potentiel."

Il a ensuite poursuivi, assurant qu'il veut que son équipe imite désormais le Real Madrid, Manchester City ou le Barça : "Maintenant, il faut être capable de comprendre les espaces qui se créent, il faut jouer dans des espaces plus restreints et mieux garder le ballon dans les espaces restreints. Quand je regarde jouer le Real Madrid, Manchester City et Barcelone, il me semble que leur meilleur talent est de bien faire les choses normales à plusieurs reprises. Dans les grandes équipes, je vois la cadence des choses qui se font normalement."

Spalletti veut que son équipe soit régulière !

Pour cette rencontre qui se jouera à guichets fermés, le sélectionneur italien veut rendre fier ses supporters : "Sachant que demain le stade sera plein et que l'autre soir, alors que Sinner jouait en même temps, 7 millions de téléspectateurs nous ont suivis, cela nous impose un engagement profond, ce que nous devrons montrer dans le déroulement du match" a-t-il lancé avant de conclure sur son bilan depuis son arrivée : "Je pense qu'on a raté un match, celui contre la Suisse (huitième de finale du dernier Euro, ndlr). Et c'est quelque chose que je porte en moi parce que je me considère comme très responsable de cette défaite. Après, nous avons essayé de faire différentes choses et nous en avons fait certaines correctement. Mais rien ni personne ne me fait oublier cette défaite, pas même la qualification pour la Coupe du monde. D'une certaine manière, c'est aussi bien de l'emporter un peu avec soi, il faut se rappeler que si l'on ne fait pas les choses correctement, la pierre est toujours au coin de la rue."

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