« Je pars avec le sentiment du devoir accompli », les derniers mots de Max-Alain Gradel après son dernier match avec la Côte d’Ivoire | OneFootball

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·24 mars 2024

« Je pars avec le sentiment du devoir accompli », les derniers mots de Max-Alain Gradel après son dernier match avec la Côte d’Ivoire

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Quelques semaines après avoir remporté la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) avec les Éléphants, Max-Alain Gradel, légende du football ivoirien, a fait ses adieux de la meilleure des manières à Amiens. Buteur face au Bénin (2-2), l’ailier de 36 ans s’est livré sur cette fin heureuse et s’est projeté sur ses prochains mois.

Max-Alain, qu’avez-vous ressenti pour votre dernier match avec la Côte d’Ivoire ?

Beaucoup d’émotion, de fierté… Trop de choses qui se sont passées dans mon esprit. C’était vraiment incroyable. Bien sûr que j’y ai pensé pendant le match. C’est la vie, c’est comme ça, on ne peut rien y faire. Je suis fier d’avoir accompli ce que j’ai accompli dans le football et pour mon pays, c’est le plus important. Je pars avec le sentiment du devoir accompli, et avec le trophée (la CAN, ndlr) !


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Vous aviez jeté le flou sur votre avenir en sélection après la CAN. Vous saviez déjà que vous alliez tiré votre révérence ?

Honnêtement, je m’y suis préparé deux ans avant la CAN. Je m’étais fixé comme objectif cette CAN à domicile, qui était mon dernier gros challenge. La décision d’arrêter a été prise bien avant. Je savais ce que j’avais à faire et ce que j’allais faire, j’attendais juste le moment opportun.

Et pourquoi le faire maintenant et ici, à Amiens ?

C’est le destin. J’ai joué mon premier match en sélection contre le Bénin, j’ai joué mon dernier match contre le Bénin (sourire). On était censé jouer contre l’Argentine, mais ça a été annulé. J’ai ouvert mon chapitre avec le Bénin et l’ai fermé avec le Bénin. Et puis marquer pour mon dernier match en équipe nationale, je suis très, très content et je ne pouvais pas rêver mieux. J’aurais préféré avec la victoire, mais dans la vie on ne peut pas tout avoir.

Cette retraite internationale signe-t-elle la fin de votre carrière en club ?

Ah non ! Heureusement, je me sens encore bien. Vous l’avez vu ce soir (hier soir), j’ai encore de petits restes (sourire). Je suis encore sous contrat avec mon club (Gaziantep, en Turquie, ndlr). Je vais essayer de prendre du plaisir et faire ce que j’ai à faire.

Avec votre expérience, vous verriez-vous dans le staff des Éléphants une fois votre carrière terminée ?

Non, pas pour l’instant. Pour le moment, je veux me consacrer à mon club et à ma famille, puis faire d’autres choses différentes du football. J’ai besoin de prendre du recul après ce qu’il s’est passé, mais pourquoi pas plus tard.

Propos recueillis par Romain PECHON, avec Enzo PAILOT

Crédits photo : Herve Bellenger/Icon Sport

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