Foot National
·12 septembre 2024
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·12 septembre 2024
Jean-Philippe Mateta est revenu en longueur sur l'épopée vécue cet été aux Jeux Olympiques de Paris 2024, conclue lors d'une finale spectaculaire face à l'Espagne (3-5, a.p.).
La belle épopée. Cet été, l'équipe de France de football olympique s'est hissée au niveau de tous les athlètes tricolores durant les Jeux Olympiques de Paris 2024, en atteignant la finale du tournoi. Sur sa route, la sélection de Thierry Henry a notamment écarté l'Argentine (1-0) et l'Égypte (3-1, a.p.), avant de tomber les armes à la main face à l'Espagne lors d'une finale renversante au Parc des Princes (3-5, a.p.). Une rencontre gravée à jamais dans la mémoire de l'attaquant Jean-Philippe Mateta, grand artisan de cette aventure. Car s'il reconnaît que "c'est quand même douloureux, quand on est un compétiteur, de repenser à tout ça, de trouver des aspects positifs après avoir perdu en finale", le joueur de Crystal Palace, parmi les trois éléments de plus de 23 ans convoqués (avec Alexandre Lacazette et Loïc Badé), a vécu des émotions hors-normes pendant la compétition.
Notamment au moment d'égaliser sur penalty durant le temps additionnel de la finale ... "Quand l'arbitre (Ramon Abatti Abel) va revoir l'action du penalty sur l'écran, je sais qu'il y a de fortes chances qu'il soit validé et que ce sera à moi de le tirer, raconte-t-il auprès du quotidien L'Équipe. Je me mets dans ma bulle, même si les Espagnols essaient de gagner du temps, de se mettre devant moi, de parler à l'arbitre... Après, il a sifflé et j'ai tiré sans trop réfléchir. Et là, émotionnellement, c'était très fort. Vraiment fort. Parce que j'ai marqué devant ma famille, au Parc, un stade où je n'avais jamais joué, un stade où j'avais assisté, quand j'étais gamin, avec l'Olympique de Sevran, à un PSG-Valenciennes... L'histoire est belle", savoure également le buteur de 27 ans.
Mais au-delà des matchs, c'est surtout l'ambiance au sein d'un groupe juvénile dont se souvient Jean-Philippe Mateta. "On formait un beau groupe, composé de jeunes avec qui j'ai gardé contact alors que je ne les connaissais pas avant les Jeux... Après les entraînements, parfois même pendant qu'on mangeait, on regardait les épreuves à la télé et évidemment, on suivait les Français : les judokas, les frères Lebrun... ou encore Léon Marchand. Il nous a inspirés mais bon, lui, je crois qu'il a inspiré tout le monde. Les journées passaient vite", se souvient le médaillé d'argent dans un grand sourire.
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