AllezPaillade.com
·30 octobre 2024
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À la faveur du changement de coach, Jordan Ferri avait l’occasion contre Toulouse de se relancer totalement alors que le milieu de terrain, certes amputé de quelques éléments, demeure un secteur où les options existent. Aligné aux côtés de Téji Savanier et Rabby Nzingoula dans l’entrejeu, l’ancien Gone n’a pas rendu la confiance accordée par Jean-Louis Gasset.
Cela faisait quasiment deux mois et cinq matchs que Jordan Ferri, top 3 salaires du club, n’avait pas démarré un match. Sa prestation face au TéFéCé aura au moins rendu justice à Michel Der Zakarian, qui l’avait même écarté du groupe. Dépassé dans l’envie, surclassé physiquement et techniquement par les milieux de terrain de Toulouse, Jordan Ferri aura prouvé une fois encore son niveau qui inquiète depuis des semaines, voire des mois si ce n’est plus.
Jordan Ferri: « Il n’y a pas de raison de paniquer »
Retrouvant son statut de vice-capitaine et le brassard à la sortie de Téji Savanier sur cette énième expulsion, il aura montré tout autant de nervosité. Incapable de trouver les décalages au milieu, il a presque fait peine à voir, avant de quitter le pré, enfin, à la 85e minute pour un Gabriel Barès qui pourrait presque revendiquer davantage de temps de jeu. Mais au-delà de sa prestation sur la pelouse trempée de La Mosson, ses mots au micro de DAZN ont fini de nous convaincre de sa chute.
En réfutant l’état d’urgence, en clamant encore et encore qu’il y a du temps, Jordan Ferri conserve des œillères bien installées sur sa trombine. Déjà victimaire, la saison passée, quand on lui demandait des comptes sur le rendement des cadres supposés de l’effectif, Jordan Ferri est en train de lourdement chuter. Que ce soit dans l’affectif, même s’il partait déjà de bas, comme dans le niveau de jeu qu’il affiche. Ostensiblement protégé par L’Équipe, qui lui adresse un bien généreux 4 après sa prestation contre le Téf’, l’ancien Lyonnais avait fait le choix de ne plus s’adresser à France Bleu Hérault, alors que Bertrand Queneutte critiquait légitimement les copies rendues par le milieu de terrain.
Encore sous contrat jusqu’en 2026, celui qui a refusé de quitter le club lors de ce mercato d’été malgré quelques intérêts exotiques devrait peut-être plutôt se concentrer sur le terrain plutôt que sur les colonnes des magazines susceptibles de parler de lui ou les réseaux sociaux. Après tout, c’est quand même pour cela que Jordan Ferri est payé.
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