Josuha Guilavogui : « J’ai voulu sortir de ma zone de confort, et surtout j’avais aussi cet arrière-goût avec Bordeaux où j’avais vécu six mois terribles… » | OneFootball

« Honnêtement, ça a commencé déjà il y a deux ans. Après Wolfsburg, qui me proposait deux ans de contrat et une reconversion… Mais j’ai voulu tenter quelque chose de nouveau, j’ai voulu sortir de ma zone de confort, et surtout j’avais aussi cet arrière-goût avec Bordeaux où j’avais vécu six mois terribles… Je me suis dit que c’était le moment de partie. Je m’y étais déjà habitué car j’avais signé à Mayence en septembre. N’ayant pas beaucoup joué là-bas, et ayant pris une année en plus, l’étau se resserrait fortement. J’avais eu quelques propositions mais rien de vraiment alléchant. Cette période était compliquée, et j’étais vraiment plus de remords, surtout quand on sait que j’avais eu la proposition d’un contrat… Au début du mercato, il y a beaucoup d’appels et de propositions. Finalement, on fait un peu la fine bouche, on attend, on attend… Les joueurs reprennent les entrainements, partent en stage, il y a les premières journées de championnat, puis les premières trêves internationales… Il faut rester fort et costaud mentalement, en espérant qu’il y a peut-être quelque chose qui va venir, ou peut-être que non… J’ai vu la liste des joueurs sans club, et il y en a qui ont une très grande carrière, qui étaient encore en train de performer l’année dernière, et ils n’ont rien sous la main aujourd’hui. Le football a changé, on veut des joueurs de plus en plus jeunes pour pouvoir les revendre, faire des plus-values… Le joueur qui a passé la trentaine et qui n’a pas beaucoup joué, forcément, il est moins attirant sur le marché et devient un second choix, peut-être un choix encore plus lointain. J’ai eu beaucoup de chance, je suis très heureux d’être dans un club comme Leeds, où il y a tout pour faire le plus beau métier du monde. Et surtout, on a l’objectif de monter en Premier League ».

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