Kombouaré – « Si je devais résumer cette année en un mot ? Compliquée » | OneFootball

Antoine Kombouaré n’a pas caché son émotion lorsqu’il a évoqué le parcours de la sélection de Nouvelle-Calédonie, tout juste finaliste de la Coupe des Nations d’Océanie. « Ils ont fait quelque chose d’assez exceptionnel », s’est-il réjoui, non sans une pointe de regret après la défaite face à la Nouvelle-Zélande.

L’occasion pour lui de rappeler ses racines et sa profonde attache à ce territoire : « C’est ma sélection, j’ai eu la chance d’y jouer quand j’étais jeune avant de venir ici ». Une fierté teintée d’inquiétude face au contexte local : « Il n’y a plus de championnats depuis mai, ça fait neuf mois que ça ne joue plus du tout ».

L’entraîneur nantais reste toutefois confiant pour l’avenir du football calédonien : « Ça se structure. Les U17 vont faire la Coupe du monde, les U19 aussi. Les féminines marchent fort. » La FIFA apporte des moyens, les jeunes répondent présents, et l’espoir subsiste. « J’aurais été très embêté si on avait eu un France – Nouvelle-Calédonie… J’ose pas imaginer ! » glisse-t-il. Derrière la carrière de l’entraîneur, il y a un homme profondément attaché à son île, ses valeurs et ses souvenirs.

Un an jour pour jour après son retour sur le banc du FC Nantes, Antoine Kombouaré dresse un bilan sans fard. « Si je devais résumer cette année en un mot ? Compliqué. » Lucide, il revient sur les turbulences traversées : des joueurs promis au départ, des blessures, une instabilité constante. « On est en difficulté. Mais on lâche pas. » Le ton est grave, mais la détermination reste intacte. Il le reconnaît, il est passé tout près de la sortie : « J’étais à deux doigts de ne plus être l’entraîneur du FC Nantes. »

Et pourtant, pas une once de regret. « Jamais de la vie. Quand c’est compliqué, moi, je frotte les problèmes. » Travailler, c’est ce qu’il sait faire. C’est ce qui le porte. « C’est dur, mais je bosse. Et pour moi, c’est un privilège d’être l’entraîneur du FC Nantes. Je suis un homme heureux. »