OnzeMondial
·7 décembre 2024
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·7 décembre 2024
Nasser Al-Khelaïfi n'a pas manqué d'envoyer un message à Florentino Pérez et Joan Laporta au sujet de la Super League.
Présent à Miami jeudi soir pour le tirage au sort de la phase de poules de la Coupe du monde des clubs à laquelle prendra part le Paris Saint-Germain cet été, Nasser Al-Khelaïfi en a profité pour évoquer cette nouvelle compétition dans les colonnes de Marca. Et sans surprise, le président parisien a été dithyrambique tout en ajoutant qu'elle n'alourdira pas le calendrier : "Il y a eu quelques critiques à l'égard du tournoi, mais il est maintenant temps d'arrêter de jeter des pierres et d'être positif et constructif. On le célèbre et ce sera fantastique. J'étais à Miami cette semaine et on pouvait sentir l'enthousiasme : nous amenons le football sur l'un des marchés sportifs les plus importants. Le tournoi apportera d'énormes revenus aux clubs participants ainsi qu'à ceux qui ne participent pas, ce qui contribuera à l'écosystème du football. Cela rendra le football plus mondial, et pas seulement européen. Et cela n'entraînera pas une augmentation significative de la charge de travail des joueurs, puisqu'il ne se joue que tous les quatre ans et pour un petit nombre de clubs. Ce qui augmente la charge de travail des joueurs, ce sont les championnats nationaux à 20 équipes, les deux coupes nationales, les rediffusions, les matches amicaux et hors-concours, ainsi que le fait que les entraîneurs ne font pas de rotation dans leurs effectifs."
Il a aussi été interrogé sur le partage des revenus : "Cette semaine, la FIFA a annoncé son partenaire de diffusion mondial, ce qui est une très bonne nouvelle, et d'autres partenaires commerciaux arrivent. L'ECA discute encore du modèle de répartition avec la FIFA, mais tout est sur la bonne voie, et surtout, il y aura un important fonds de solidarité pour les clubs ne participant pas au tournoi, ce qui aidera l'ensemble du football."
Président de l'ECA, "NAK" en a profité pour encenser le nouveau format de la Ligue des champions : "Je pense que c’est un format qui s’est beaucoup amélioré pour tout le monde. Vous voyez les classements, les médias, les supporters... vous voyez les résultats de toutes les équipes : plus de compétition, plus de surprises, plus d'implication. Et encore plus de clubs qui rêvent de jouer en Europe. Enfin, et tout le monde l'oublie, plus de solidarité - 440 millions d'euros par an - pour les équipes qui ne jouent même pas en compétition."
Enfin, il a conclu sur la Super League, qu'il désapprouve toujours autant : "Non, cela n'existe pas. En fait, cela n’a jamais existé, sauf dans la tête de quelques personnes trompées. Et maintenant, avec le nouveau format des trois compétitions masculines de l'UEFA et la nouvelle Coupe du Monde des Clubs de la FIFA, c'est encore moins possible. Personne ne la soutiendra : ni les supporters, ni les joueurs, ni les médias, ni les gouvernements, ni les clubs... Vous savez que seuls deux clubs la soutiennent. J'espère qu'un jour ils se rendront compte de leur erreur de jugement et retourneront dans la famille européenne. L'ECA a complètement changé ces dernières années. Autrefois réservé à une élite, nous comptons aujourd'hui plus de 700 clubs, de toutes formes et de toutes tailles, dans toute l'Europe. Nous réfléchissons à la manière de le rendre plus commercial, plus stratégique, mais aussi à la manière de renforcer nos relations avec les parties intéressées. Toutes les parties prenantes doivent travailler ensemble, côte à côte, pour le bien du football : on obtient bien plus en construisant des ponts pour l’intérêt collectif qu’en luttant et en créant des barrières pour des intérêts personnels. C’est pourquoi la Super League a échoué et ne reviendra jamais avec une ECA forte et inclusive."
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