La demande osée de Rennes à l'OM pour le Mercato | OneFootball

Depuis quelques mois, Rennes et l'OM ont pris l'habitude de négocier régulièrement sur des dossiers communs. Cela devrait continuer avec une demande osée du club breton pour le Mercato à venir.

L'axe Rennes – OM fonctionne bien depuis quelques mois. Amine Gouiri est venu renforcer Marseille pour le plus grand bonheur des supporters phocéens qui ont découvert un buteur de talent. Dans l'autre sens, Lilian Brassier et Ismaël Koné ont rejoint le club breton. Pour le premier, le transfert était définitif. Pour le second, c'est plus complexe.

Alors que l’avenir d’Ismaël Koné semblait pouvoir s’écrire à Rennes après une demi-saison convaincante, le Stade Rennais compte formuler une demande audacieuse à l’Olympique de Marseille selon la Provence : revoir à la baisse l’option d’achat du joueur, pourtant fixée à 14 millions d’euros. Une requête qui pourrait tendre les relations entre les deux clubs.

Rennes ne compte pas payer 14 millions

Prêté en janvier par l’OM avec une indemnité d’un million d’euros, Ismaël Koné, milieu international canadien de 22 ans, a su se relancer en Bretagne. Peu utilisé à Marseille, où il était arrivé avec une étiquette de futur crack, l’ancien joueur de Watford a retrouvé du temps de jeu et la confiance sous les ordres d’Habib Beye.

Le coach rennais, séduit par son profil et ses performances, milite pour le conserver. Mais entre la volonté sportive de l’entraîneur et les réalités économiques du club, un fossé s’est creusé. En effet, Rennes juge le prix fixé par l’OM largement trop élevé. Les dirigeants bretons estiment que les 14 millions d’euros exigés ne correspondent ni à la valeur actuelle du joueur ni à leur grille salariale et budgétaire.

Cela n'arrange pas les comptes de l'OM...

Ils ont donc entamé des discussions pour revoir ce montant à la baisse, ce qui constitue une demande particulièrement osée, compte tenu du contexte économique et des besoins urgents de l’OM. Le club phocéen, de son côté, souhaite rapidement conclure des ventes pour équilibrer ses comptes avant le 30 juin, date butoir de son exercice comptable.

Dans ce cadre, la vente de Koné représentait une opportunité claire de générer des liquidités. La volonté de Rennes de renégocier les termes de l’accord fragilise donc cette perspective. Affaire à suivre...

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