La renaissance de Jude Bellingham : de la frustration à la libération | OneFootball

Si la saison dernière, Jude Bellingham avait ébloui avec ses 23 buts et 13 passes décisives, cette année a commencé de façon bien plus discrète. Déployé dans une position plus reculée par Carlo Ancelotti, le numéro 5 Merengue peinait à retrouver son impact offensif. Son premier but n’est arrivé qu’après treize matchs, un contraste frappant avec sa facilité habituelle à se projeter dans la surface adverse.

L’anglais lui-même avait souligné que ses responsabilités sur le terrain avaient changé, limitant son influence dans la zone de vérité. Bien que toujours prêt à se sacrifier pour l’équipe, des signes d’agacement étaient perceptibles, trahissant une frustration latente.

Une métamorphose tactique salutaire pour Jude Bellingham

Tout a basculé lors de la victoire 4-0 contre Osasuna au Bernabéu. Placé derrière les attaquants, Jude Bellingham a retrouvé la liberté qui fait sa force. Ses courses imprévisibles ont déstabilisé les défenses adverses, tandis que l’ajout d’Eduardo Camavinga, avec sa capacité à presser haut, a renforcé l’équilibre de l’équipe. En attaque, l’Anglais a de nouveau pu exprimer sa créativité, redevenant ce joueur capable de changer l’issue d’un match à lui seul.

Avec l’Angleterre, Jude Bellingham a encore brillé pendant la trêve internationale. Utilisé dans un rôle proche de celui qu’il avait l’an passé avec Madrid, il a livré deux prestations magistrales contre la Grèce et l’Irlande, combinant passes décisives, penalty obtenu et un impact constant dans le jeu. Sa complicité avec Harry Kane, notamment dans des permutations intelligentes, a offert à l’Angleterre un atout offensif redoutable.

Revenu en Espagne avec le sourire après ce tournant tactique, Jude Bellingham incarne l’espoir d’une saison brillante pour le Real Madrid. Son bien-être, tant dans son positionnement que dans son jeu, et son leadership semblent essentiel pour que l’équipe de Carlo Ancelotti retrouve son efficacité offensive.

Victor Brochet.