L'ASSE s'est-elle forgée une carapace ? | OneFootball

Opposés aux Havrais ce dimanche après-midi, les joueurs de l'ASSE avaient pour objectif de décrocher leur premier succès à l'extérieur de la saison. Cette rencontre, cruciale dans la course au maintien, s'est soldée par un match nul (1-1). Dans sa chronique pour Le Progrès, Patrick Guillou revient sur cette rencontre.

Après avoir ouvert le score dès la 10ᵉ minute grâce à Lucas Stassin, l'ASSE pensait avoir fait le plus difficile. Le scénario paraissait d'autant plus idéal lorsqu'Irvin Cardona a cru doubler la mise. Mais sa réalisation a finalement été annulée pour un hors-jeu de quelques millimètres…

L'ASSE finira-t-elle par trouver la faille ?

En toute fin de première mi-temps, une main de Benjamin Bouchouari dans la surface de réparation a coûté cher aux Verts. Les Normands ont égalisé en s'y reprenant à deux reprises sur penalty. Le score n’a ensuite plus évolué.

"En véritable maître Shaolin, il (Eirik Horneland)  puise dans sa force intérieure pour trouver la sagesse. Il se consacre sereinement au défi du "maintien tranquille ». Les leçons d’un passé récent ont été rudes. Voir son équipe se faire malmener dans les matches qui comptaient pour du beurre lui ont permis de se forger une carapace."

"Pressing efficace. Offensivement, la largeur est bien occupée."

Ce match face au Havre, l'ASSE avait bien sûr pour ambition de le gagner. La prestation des Verts semblait être cohérente, mais cela n'a malheureusement pas suffit.

"Les planètes sont enfin alignées avec ce 4-3-3 résolument offensif. L’équilibre entre l’attaque et défense est assuré. Bon contrôle du jeu. Ligne défensive très solide. Bonne circulation du ballon au milieu. Pressing efficace. Offensivement, la largeur est bien occupée. "

Mais, comme trop souvent, l'ASSE a encaissé un pénalty, le 14 ème de la saison.

"Un pénalty concédé et la bulle spéculative explose comme une bulle de savon. Au comptoir du café du commerce, après cette égalisation, les discussions vont bon train. Ça déraille. L’élégance des émotions se mue en affect décomplexé. La souffrance et la passion dévorante prennent le dessus."