Le Petit Lillois
·22 novembre 2024
Le Petit Lillois
·22 novembre 2024
C’est une donnée statistique intrigante que celle du classement des nations les plus prolifiques sous les couleurs d’un seul et unique club. Si la Belgique mène la danse au LOSC, le Canada est un point de curiosité.
La trêve internationale n’a pas atténué la ferveur lilloise, qui emplit peu à peu les cœurs et atteindra son paroxysme ce dimanche 24 novembre à l’occasion de la réception du Stade Rennais, match-anniversaire célébrant les 80 ans du LOSC. Ce cap a été une véritable opportunité pour les Dogues de revenir sur leur riche histoire, marquée par certaines communautés.
« Quand ils arrivent à Lille, tout le monde change de trottoir. Ils n’ont pas l’air virils, mais ils font peur à voir. Ils sont Sud-Américains, Belges, Danois, Turcs ou Portugais, et ont un jour débarqué en meute chez les Dogues, le temps de quelques saisons, de quelques titres, de quelques émotions », rédige Maxime Pousset dans l’ouvrage « 80 ans d’histoire et de fierté » publié aux éditions Amphora pour célébrer le 80e anniversaire du LOSC. Face aux cages, ces communautés ont fait preuve d’une plus ou moins grande efficacité, mais il est difficile de rivaliser avec les voisins venus de Belgique ou le sang-froid du Canada.
En 80 ans, le LOSC a pu s’appuyer sur différentes individualités pour écrire son histoire et Jonathan David, son troisième meilleur buteur, fait sans aucun doute partie des plus remarquables. Ce dernier, à lui seul, parvient à rivaliser avec les nations étrangères les plus prolifiques qu’aient connues les Dogues. Il permet, par exemple, au Canada de compter plus de buts que tous les joueurs brésiliens ayant joué pour le club. Ceux-ci comptabilisent tout de même plus de 1000 matchs à Lille. Une prouesse que Jonathan David pourra encore accentuer dans les jours, semaines et mois à venir. Devenu meilleur buteur de la sélection canadienne au cours de la trêve internationale, il est rentré ce jeudi au Domaine de Luchin et sera fin prêt pour faire trembler les cages de Steve Mandanda, celles qu’il a déjà trouées par deux fois la saison dernière.
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