Evect
·26 septembre 2024
Evect
·26 septembre 2024
La récente affaire de la caisse noire continue ses ravages. Roger Rocher et Robert Herbin ont été remerciés, et c’est Robert Philippe qui est venu à la rescousse sur le banc, après le limogeage du coach Jean Djorkaeff, un mois auparavant. Le président Laurent n’avait pas digéré la leçon de football infligée en Gironde, par les hommes d’Aimé Jacquet (0-7) avec cinq buts encaissés avant la pause.
Personne n’imagine un seul instant, que les Nantais, champions en titre, et qui gardent un petit espoir d’accéder à une place européenne, vont prendre cette rencontre par-dessus la jambe. La rivalité entre les deux clubs, vieille d’une vingtaine d’années, est désormais devenue historique. Bordeaux pour le derby de l’Atlantique et Saint-Étienne sont les deux ennemis de la capitale du muguet.
De plus, un autre évènement majeur marque, ce jour-là, la fin de toute une époque. Les Canaris, vont évoluer pour la dernière fois dans le vieux stade Marcel Saupin, qui sera abandonné après plus de quarante années de bons et loyaux services. Il est remplacé par celui de La Beaujoire, flambant neuf, construit en vue de l’Euro 84, qui va débuter dans quelques semaines.
Il n’y aura pas de miracle pour Castaneda et ses partenaires. Un seul but, inscrit par Halilhodzic en deuxième mi-temps, suffira pour condamner l’AS Saint-Étienne aux barrages. La victoire qui suivra, face à Laval, pour clôturer la saison, ne permettra pas de laisser la dix-huitième place aux Brestois, qui comptent un point de plus.
Dans un Chaudron archi-comble, le Racing Club de Paris achèvera le travail en remportant le match de barrage décisif. La France du football est ébahie et consternée. C’est la fin de la grande époque stéphanoise, à la grande satisfaction du peuple nantais fier d’y avoir contribué.