Le Petit Lillois
·22 novembre 2024
Le Petit Lillois
·22 novembre 2024
Nouveau visage du LOSC, qu’il mène depuis le mois de juin après avoir succédé à Paulo Fonseca, Bruno Genesio est considéré comme l’un des hommes forts de cette première partie de saison dans l’Hexagone.
La trêve internationale de ce mois de novembre a permis d’offrir une période de répit à l’ensemble des observateurs du football français, lancés sur un rythme effréné depuis de longs mois. Ces derniers ont ainsi pu se poser et regarder en arrière alors qu’un tiers de la saison s’est déjà quasiment écoulé. Que retiennent-ils de ces trois à quatre premiers mois de compétition ? Entre le feuilleton des droits télévisés, les épopées du Stade Brestois, l’évolution de la jeunesse parisienne, le gouffre financier de l’Olympique Lyonnais ou encore le quotidien tumultueux de l’Olympique de Marseille, c’est le LOSC de Bruno Genesio qui a marqué les esprits, notamment celui de Damien Perquis.
« Son mérite est là, aussi au travers des résultats »
« Je veux insister sur (Bruno) Genesio, qui est parvenu à amener Lucas Chevalier jusqu’à l’équipe de France. Il a récupéré une équipe de Lille avec des joueurs en moins par rapport à ce que le LOSC avait la saison dernière. On a beaucoup critiqué le départ de Paulo Fonseca, mais je trouve que ce que fait Genesio, c’est beau. Même quand il y a eu un trou d’air à un moment donné, avec quelques défaites sur 3-4 matchs consécutifs, il a su garder son groupe concerné et mobilisé. En Ligue des Champions, on peut dire que c’est réussi. C’est l’image que je veux garder de ces premiers mois de compétition avec un club qui va également mieux sur le plan financier », souligne ainsi l’ancien défenseur central dans Génération After.
Damien Perquis, reconverti dans la peau d’un consultant, poursuit avec une petite parenthèse sur les manques perçus les années précédentes : « C’est une continuité par rapport à la saison dernière, mais un renouveau pour Lille. Avec Fonseca, tout le monde s’extasiait devant lui, mais il y avait ce souci lorsqu’il fallait aller chercher les grandes compétitions. Ils les ont ratées lors des dernières échéances (Troyes et Nice). Ce sont les matchs que tu devais gagner et que tu ne gagnais pas. Je suis content pour (Bruno) Genesio parce qu’il est souvent critiqué, alors que je trouve que c’est un bon entraîneur », enchaîne-t-il.
Toujours sur les ondes de la radio RMC, l’ancien Stéphanois conclut, citant certains écueils rencontrés par le LOSC au fil de ces premiers mois de compétitions : « Pour rendre gloire à (Bruno) Genesio, il faut aussi parler de son effectif qui est miné par les blessures. Quand on perd un (Nabil) Bentaleb, qui est quand même un joueur majeur dans ton dispositif à la base, puis Tiago Santos, un autre joueur majeur… et qu’il faut s’appuyer sur des jeunes de 17 ans avec (Ayyoub) Bouaddi au milieu de terrain. Au final, le mérite est là, aussi au travers des résultats. Le coach est souvent le fusible lorsque ça ne va pas. Là, je trouve que c’est le parfait disjoncteur et que ça marche très bien », lâche-t-il ainsi, concluant par « une allégorie d’électricien ».
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