Le LOSC va-t-il finir par regretter les points perdus ? | OneFootball

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·4 décembre 2024

Le LOSC va-t-il finir par regretter les points perdus ?

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Plombé par ses déboires dans le temps additionnel face à Lyon, Nice et Montpellier, le LOSC a laissé filer de précieux points qui pourrait peser lourds dans la balance au moment de faire les comptes. Décryptage.

Une gestion des fins de match qui coûte chère, déjà

Trois buts encaissés, six points perdus : voici le bilan dans le temps additionnel du LOSC sur trois de ses quatre derniers matches de Ligue 1. Contre Lyon (90+1′, 1-1), à Nice (90+6′, 2-2) et à Montpellier dimanche (90+3′, 2-2), les Dogues ont à chaque fois encaissé un but après le temps réglementaire. Une fâcheuse habitude qui dure depuis l’ère Paulo Fonseca, qui avait quelque peu disparu depuis l’arrivée de Bruno Genesio, mais qui reprend avec pertes et fracas depuis un mois maintenant, semblant même créer une sorte de cercle vicieux animé par la crainte de répéter les mêmes erreurs.


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Avec ces six points en besace, le LOSC serait solidement installé à la deuxième place en Ligue 1, trois points devant le duo Marseille-Monaco, quatre derrière le leader parisien. Si avec “si” on refait le monde, comme le stipule bien l’adage, cela chiffre tout de même les regrets que pourraient avoir Bruno Genesio et ses ouailles à l’heure de faire les comptes. D’autant que la tendance rappelle de mauvais souvenirs.

Une mauvaise habitude qui s’étend sur la durée

Sous Paulo Fonseca, en cas d’avantage au score, la formation lilloise avait développé cette manie à reculer et à subir excessivement à mesure que la rencontre avançait, et souvent le couperet tombait. Pour la dernière de Paulo Fonseca, le LOSC avait d’ailleurs subi l’égalisation de Nice – déjà – à la 97e minute lors de la 34e journée, en mai dernier (2-2). Un match nul synonyme de quatrième place et de tours préliminaires en Ligue des champions, plutôt qu’une victoire qui aurait directement envoyé les Dogues en phase de ligue. Comme un symbole de ce plafond de verre que le LOSC s’impose à lui-même et malgré lui.

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Baptiste Fernandez/Icon Sport

Cette saison, l’arrivée de Bruno Genesio, la régénération du staff et le renouvellement partiel du groupe avaient donné l’illusion d’avoir changé la donne. Le club lillois croyait bien retomber dans ses travers quand Bafodé Diakité marquait contre son camp dans le temps additionnel du troisième tour préliminaire de C1 (0-1, 90+1′), offrant la prolongation au Fenerbahçe, mais c’était aussi oublier que Lille et Edon Zhegrova avaient fait la différence au même moment au match aller (2-1, 90+1′).

De lourdes conséquences déjà vécues

Surtout, le temps a donné ses réponses, avec cinq matches remportés par un but d’écart et sans craquer dans le temps additionnel. Cela avait bien été le cas face à Paris (1-3), mais le LOSC s’était jeté à l’assaut du but parisien et n’avait aucun résultat à préserver avant que Randal Kolo Muani ne scelle le sort de la rencontre (90+1′). D’autant que les Nordistes ont aussi profité de ces « quelques minutes de bonheur en plus », selon la fameuse formule, pour s’adjuger le derby du Nord à Lens (victoire 2-0 après des buts à la 90+8′ et 90+11′).

Problème, cette fâcheuse tendance semble finalement ressembler davantage à une maladie chronique masquée tant bien que mal pendant quelque temps. En 2022-2023, il avait manqué au LOSC un petit point pour accrocher la Ligue Europa. Lors du dernier exercice, deux points supplémentaires auraient suffi pour décrocher un billet pour la Ligue des champions dès le mois de mai. Nous ne sommes qu’au mois de décembre, la ligne d’arrivée est encore très lointaine, mais cette regrettable perte de six points en un mois ressemble déjà à une belle balle dans le pied.

Crédits photo : Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport

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