MaLigue2
·3 janvier 2025
MaLigue2
·3 janvier 2025
Éliminé tôt de la Coupe de France (par le FC93 aux tirs au but au 8e tour), le Red Star FC bénéficiait d’un petit peu plus de repos pendant la trêve hivernale 2024-2025 avant de reprendre le championnat dès ce vendredi 3 janvier 2025, sur la pelouse de Rodez. Les deux concurrents au maintien en Ligue 2 s’affrontent à Paul-Lignon pour débuter l’année civile sur une note positive et relancer une dynamique intéressante, comme celles connues par les deux institutions en décembre
Photo Philippe Lecoeur/FEP/Icon Sport
Pour le promu audonien, c’est un nouveau défi de taille qui se présente avec la clôture de la phase aller chez une équipe qui n’a plus perdu en championnat depuis le mois de septembre. Grégory Poirier, coach de l’Étoile Rouge depuis six mois à présent, nous a accordé un entretien à la veille du retour de la compétition pour analyser le départ de ses hommes dans cette compétition qui s’avère très serrée, aux abords de la zone rouge en particulier.
MaLigue2 : Bonjour Grégory, la coupure hivernale a dû être légèrement plus longue pour le Red Star que pour les autres clubs de Ligue 2 n’est-ce pas ?
Grégory Poirier : Oui, notre trêve a fait partie des plus longues dans le championnat, forcément. On était un tiers des équipes à être éliminées en Coupe de France, et ce n’est jamais évident de travailler fort dans ces moments-là. On a aussi connu des périodes difficiles donc il fallait reposer les têtes. Mais la particularité de cette saison, c’est que le championnat revient vite. D’habitude, c’est la Coupe de France pour démarrer l’année civile.
ML2 : Avez-vous eu le temps d’évaluer la phase aller de votre équipe, même sans jouer les 17 premiers matchs ?
GP : C’est un timing qui nous a tout de même permis de faire un bilan. On est pratiquement à la moitié et même si on n’a pas encore affronté Rodez, on a eu le temps de bien les observer. C’est une découverte du championnat pour le Red Star, car même si le club avait connu la Ligue 2, c’était il y a quelque temps. C’est aussi une découverte pour moi, une partie du staff et beaucoup de joueurs. Je m’attendais, dans ce processus, à rencontrer des difficultés. Il faut toujours du temps pour découvrir des choses, le niveau des adversaires, les domaines dans lesquels on peut évoluer. Je l’avais plus ou moins prévu et c’est pour ça que je suis optimiste pour la deuxième partie de la saison. Quand on maîtrise un peu plus les éléments, on peut alors optimiser notre travail. Mes joueurs avaient besoin de temps, étant tous sauf exception en National 1 la saison dernière.
ML2 : On vous sent très impliqué et on soupçonne que vous ne vous êtes pas beaucoup reposé pendant les fêtes…