Le MHSC doit vendre, le MHSC doit se renforcer. Sacré programme ! | OneFootball

L’ouverture du mercato hivernal, ce 1er janvier, marque le début d’un mois crucial pour le Montpellier Hérault SC. À la peine en Ligue 1 et en proie à des difficultés financières, le club Pailladin doit jongler entre impératifs économiques et impératifs sportifs. Une tâche herculéenne attend Laurent Nicollin et Jean-Louis Gasset.

D’abord, il y a l’obligation de vendre. Avec un objectif chiffré d’environ 15 millions d’euros à récolter, pour éponger à la dette de la saison et éviter que le Groupe Nicollin n’ait trop à se saigner, les départs de joueurs majeurs semblent inévitables. Joris Chotard, déjà proche de partir l’été dernier, pourrait être le premier à faire ses valises. D’autres éléments à forte valeur marchande comme Mousa Tamari, Modibo Sagnan ou Bećir Omeragić pourraient également être sacrifiés. En parallèle, le club pourrait chercher à se séparer de joueurs moins performants ou devenus indésirables, à l’image de Falaye Sacko ou Jordan Ferri. Mais chaque départ, surtout parmi les titulaires, fragilise un peu plus une équipe déjà en grande difficulté sportive.

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Côté arrivées, le chantier est tout aussi complexe. Renforcer l’effectif tout en limitant les dépenses impose de se tourner vers des prêts. Laurent Nicollin a déjà annoncé vouloir étoffer l’effectif malgré les départs, et les priorités semblent être un latéral droit et un attaquant, comme indiqué dans L’Équipe. Jean-Louis Gasset pourrait exploiter son vaste réseau pour attirer des jeunes talents ou des joueurs expérimentés en quête de relance. Deux noms sont ressortis jusqu’ici, celui du marseillais, Bamo Meïté et celui du nantais, Ignatius Ganago.

Ce mercato s’annonce décisif pour l’avenir du MHSC, tant sur le terrain que dans les coulisses. La gestion de ce délicat équilibre entre ventes et renforts sera déterminante pour espérer un maintien en Ligue 1, tout en redressant une situation financière préoccupante. Un mois à haute tension commence.