"Le Real va souffrir ce soir, mais ils savent qu’ils auront 50 mètres dans le dos des défenseurs" | OneFootball

Les intervenants de Radio Marca ont débattu du match de Ligue des Champions qui se jouera ce soir entre Manchester City et le Real Madrid à l’Etihad.

Qui dit grand match, dit débats et analyses pour les médias espagnols. Dans l’émission La tribu de Radio Marca, le choc City-Real était dans toutes les bouches. Ont été évoquées les forces en présence, le besoin de bien défendre et le fait que le Real soit donné favori pour ce barrage.

Javi Lázaro : "Le Real est en danger à cause du type d'équipe qu'il a en face de lui. Nous allons voir quel est le courage du Real Madrid, parce qu'il n'est peut-être pas assez courageux cette saison. Madrid n'a pas besoin de jouer les victimes parce que City est dans une période où il a été battu plusieurs fois."

Yon Cuezva : "Je ne veux pas présenter le Real Madrid comme une victime pour toutes ses absences. S'il est victime d’une chose, c'est de sa planification sportive."

José Luis Sánchez : "Le grand mérite d'Ancelotti est de s'adapter aux situations du match, ce n'est pas un taliban du système. Le Real va souffrir aujourd’hui quand City va presser, c'est sûr, mais ils savent aussi qu'ils auront 50 mètres dans le dos des défenseurs. City ne se replie pas. Si vous critiquez les quatre de devant au Real Madrid pour leur replis défensifs, alors qu'à City, même les milieux de terrain ne remontent pas…"

Joel del Río : "Je ne comprends pas pourquoi il faut attendre ces matchs pour que les quatre joueurs de devant (Vinicius, Mbappé, Rodrygo et Bellingham) se mettent à travailler en défense pour le reste de leurs coéquipiers. C'est une question de respect pour leurs coéquipiers. Nous verrons ce soir s'ils l'ont vraiment compris, mais je ne pense pas qu'il faille attendre ces matchs pour comprendre qu'il faut courir."

María José Hostalrich : "Le Real n'a pas besoin de bien jouer pour gagner ces matchs. Regardez le derby, ils en sont sortis vivants. Ce sont des rencontres dans lesquelles Madrid se sent à l’aise, ou finit par se sentir à l'aise. Ils abordent toujours ces matchs de manière magistrale."