L’émouvant adieu au football de Simone Muratore, ex-espoir italien, guéri d’une tumeur au cerveau | OneFootball

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Calciomio

·16 décembre 2024

L’émouvant adieu au football de Simone Muratore, ex-espoir italien, guéri d’une tumeur au cerveau

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Il y a cinq ans, il faisait ses débuts avec la Juventus en Ligue des Champions contre le Bayer Leverkusen, mais le rêve éveillé de Simone Muratore s’est brusquement interrompu raconte Il Messaggero. Sa vie a été bouleversée en 2021 par le diagnostic d’une grave tumeur au cerveau, un neurocytome du ventricule gauche (heureusement vaincu), qui l’a obligé à dire adieu au football à seulement 26 ans. Muratore a joué cinq matchs sous le maillot bianconero avant de rejoindre l’Atalanta, avec des prêts à la Reggiana et au Tondela, jusqu’à ce qu’il annonce sa retraite dans une lettre émouvante sur Instagram.

« Trois années se sont écoulées depuis ce jour, une nouvelle tombée comme un coup de tonnerre qui a changé ma vie et celle de mes proches. Neurocytome du ventricule gauche. Des moments de pensées, de questions, de colère », a écrit l’ancien milieu de terrain sur les réseaux sociaux. « Je n’ai jamais versé une larme, j’ai toujours essayé de paraître fort aux yeux des autres, depuis l’annonce jusqu’à la nuit précédant l’intervention, dans la chambre avec ma mère, la femme la plus forte que j’aie jamais connue, lorsque j’ai éclaté en sanglots comme un enfant, terrifié à l’idée de ne jamais me réveiller.


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Ce furent des jours, des semaines, des mois, des années de souffrance. J’ai dû réapprendre à bien parler, à marcher, à courir, à écrire, à lire, à compter ; c’était comme si j’étais redevenu un enfant. Aujourd’hui, je mets un point final à ma carrière de joueur. J’ai tout essayé jusqu’au bout pour revenir, j’y ai mis des larmes et de la sueur, mais je n’étais plus le même. J’ai eu la chance de guérir et de retrouver la santé.

Je suis reconnaissant pour tout ce que j’ai accompli et vécu sur ce rectangle vert, avec mes coéquipiers qui sont devenus mes amis. Ce furent des années magnifiques : le terrain, le vestiaire, la passion… Ce sont des choses difficiles à expliquer si on ne les vit pas en personne. On apprend à donner de l’importance aux choses quand on est à deux doigts de les perdre. La vie est un cadeau merveilleux. »

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