Lens : coup de tonnerre, Will Still "lâché" par ses joueurs ? | OneFootball

Le Racing Club de Lens a été humilié hier après-midi à domicile par l'AJ Auxerre (0-4). L'étau se resserre pour Will Still, qui n'a pas réussi à qualifier le club en coupe d'Europe, ce qui était l'objectif en début de saison. D'ailleurs, son groupe l'aurait lâché...

Une défaite humiliante. Balayé à Bollaert-Delelis hier après-midi par Auxerre (0-4), le Racing Club de Lens a hâte que cette saison, démarrée par une énorme désillusion contre le Panathinaïkos en barrage de Ligue Europa Conférence en août dernier, se termine. Sans surprise, le départ de Franck Haise a été compliqué pour des Sang et Or qui avaient décidé de miser sur Will Still pour le remplacer.

Le Belge, qui laissait pourtant entrevoir de belles promesses, lors des premières journées de championnat, n'a pas su s'adapter à la vague de départs lors du dernier Mercato hivernal. Après cette débâcle face à l'AJA, le coach lensois n'a pas manqué de dresser un constat implacable et s'attend à des renforts importants cet été.

Lens humilié par Auxerre

"C’est la preuve d’une équipe parfaitement irrégulière, dans une saison irrégulière. Il ne faut pas chercher bien loin. Il y a une sérieuse injection de qualité qui doit se faire dans les mois à venir. Des gens arrivent en fin de cycle, des choses vont changer. Il y a un chantier important à aborder. Mais le dernier mois est à l’image de notre saison. Tu bats des équipes en étant correct et tu perds deux matches à domicile contre Reims et Auxerre en étant très, très, très pauvre. Il y a trois matches à jouer, avec des points à prendre" a-t-il déploré dans des propos rapportés par Lensois.com.

Il a ensuite poursuivi : "Il n’y a pas grand-chose à jouer hormis finir le plus haut possible. Peut-être que c’est le moment de préparer la saison prochaine. On va en discuter avec la direction. Tout le monde est conscient que des choses vont changer. Il y a des choses à mettre en place et ça peut commencer demain. Des gens sont en fin de contrat, d’autres vont rester, avec lesquels on doit construire. Il y a une injection de qualité, de talent à faire, des protocoles à mettre en place."

"Mais ça ne se fait pas du jour au lendemain. Ce serait facile si tout changeait en un claquement de doigts. Arsenal, ça fait 5 ou 6 ans qu’ils mettent en place et ça commence à marcher. On a une première année compliquée, avec énormément de hauts et de bas ; malgré ça, on est 8es. Il y a un pas de recul à faire, mais aujourd’hui, c’était surtout nettement insuffisant" a-t-il déclaré.

Still lâché par ses joueurs ?

Oui mais voilà, cette saison prochaine, le technicien de 32 ans n'est pas assuré de la disputer. En effet, à en croire Mohamed Toubache-Ter, son groupe l'aurait lâché : "Un coach de L1 vient de dire : « On sait que c’est la fin d’un cycle pour certains et la fin d’une histoire pour d’autres ! ». Il a oublié de préciser une chose, son groupe l’a lâché… De nombreux joueurs lui reprochant son management tout en reconnaissant la qualité des séances."

En revanche, et c'est un bon point pour lui, ses dirigeants voudraient le conserver : "Le board veut conserver le coach mais ce même board vient d’apprendre récemment que leur coach était lâché… En interne, ils veulent le conserver mais c’était avant d’apprendre depuis peu que la grande majorité du groupe avait lâché le coach… on verra". Des propos qui vont dans le sens de ceux de Joseph Oughourlian il y a quelques semaines sur RMC, où il révélait vouloir le conserver.

Jonathan Gradit, cadre du groupe, quant à lui, avait tenu à tirer la sonnette d'alarme : "Ce qui prédomine, c'est la frustration. On ne va pas bien dormir parce qu'on ne fait pas le job et, franchement, je ne suis pas fier de moi. On a fait un non-match, on n'a pas respecté le maillot. On prend des buts sur des transitions, des erreurs individuelles. Ça nous coûte cher. Encore heureux qu'on ait fait une meilleure seconde période. Notre première est vraiment un problème, à l'image de cette saison. On essaie de mettre plus d'envie et ça ne rentre pas. On est toujours en train d'y croire, et puis après, c'est reparti. On est déçus. Quand on a connu tout ce qu'on a connu ici, prendre 0-4, c'est inacceptable, une faute professionnelle. Il faut assumer. On est à notre place et il ne faut pas espérer plus."

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