OneFootball
Arnaud Leyer·13 juillet 2023
OneFootball
Arnaud Leyer·13 juillet 2023
J-7 avant le début de la Coupe du Monde féminine organisée en Australie et en Nouvelle-Zélande ! À cette occasion, OneFootball te présente les sept favorites de la compétition.
C’est simple, en huit éditions, les Etats-Unis ont remporté la Coupe du Monde quatre fois et n’ont jamais fait mois bien qu’un podium. Toujours emmenées par l’expérience d’Alex Morgan et Megan Rapinoe, les Américaines auront encore de sérieux atouts offensifs sur lesquels s’appuyer, comme la lyonnaise Lindsey Horan, pour parvenir à leurs fins. Difficile de ne pas imaginer les doubles tenantes du titre encore aller loin dans le tournoi.
L’Angleterre est le fer de lance de la nouvelle vague. Après avoir atteint les demi-finales de la compétition en 2019, les Anglaises ont confirmé leur progression et leur talent en étant sacrées championnes d’Europe l’année dernière, sans encaisser un seul but. Toujours sous le leadership de l’inoxydable Lucy Bronze, la sélection anglaise a les arguments pour franchir encore un palier.
L’équipe d’Allemagne est historiquement la meilleure nation européenne chez les féminines, comme en atteste son palmarès (deux Coupes du Monde et huit Euros). Sans trophée depuis son titre olympique en 2016, elle a tout de même confirmé qu’elle était toujours parmi les meilleures avec sa finale à l’Euro 2022, et n’a jamais fait moins bien qu’un quart de finale à la Coupe du Monde. Les résultats parlent pour l’Allemagne, qui aborde la compétition avec un fort sentiment de revanche.
L’Equipe de France féminine s’est installée comme un cador depuis plusieurs années et fait inévitablement partie des favorites à chaque compétition internationale. Reparties frustrées de leurs dernières compétitions (1/4 de finale à la Coupe du Monde 2019 en France, et demi-finale à l’Euro 2022), les Bleues espèrent faire mieux cette fois. Avec la nouvelle dynamique installée par Hervé Renard, nommé sélectionneur en mars dernier, et malgré le forfait d’Amandine Henry, l’une des cadres du groupe.
L’équipe d’Espagne s’affirme petit à petit comme un concurrent très sérieux. Dans le sillage de l’équipe féminine du FC Barcelone (vainqueur de la Ligue des Champions cette saison), l’équipe nationale est en plein essor depuis quelques années, et cette Coupe du Monde semble être l’occasion d’aller chercher un premier gros résultat (l’Espagne n’a passé les poules qu’une fois en Coupe du Monde, en 2019). Privées de leur double ballon d’or, Alexia Putellas, à l’Euro 2022 (élimination en quarts de finale), les Espagnoles s’avancent cette fois au complet et sûres de leur force, malgré un sélectionneur contesté.
Finalistes de la dernière Coupe du Monde et championnes d’Europe en 2017, les Hollandaises se sont affirmées comme une nation majeure du football féminin. Une ascension qui a connu un léger coup d’arrêt avec l’élimination en quarts de finale à l’Euro 2022. Les coéquipières de la parisienne Lieke Martens ont le talent pour reprendre leur marche en avant et tenter de faire aussi bien qu’il y a quatre ans.
Troisième en 2019, finaliste des Jeux Olympiques (en éliminant les championnes du monde américaines) et demi-finaliste de l’Euro 2022, la Suède va loin dès qu’elle s’aligne sur une compétition majeure ces dernières années. Grâce à un jeu tourné vers l’attaque, elle a survolé les qualifications à la Coupe du Monde et s’avance encore armée jusqu’aux dents, avec la capacité, autant que l’envie, de se débarrasser, une fois pour toutes, de son étiquette de perdante magnifique.
D’autres équipes comme le Canada (championnes olympiques en titre) ou l’Australie à domicile, auront une belle carte à jouer également. Difficile d’y voir clair pour le moment, et c’est là tout le sel d’une Coupe du Monde, qui promet de belles surprises.
Tous nos articles consacrés à la Coupe du monde féminine :
Photo Getty