"Les arbitres en Espagne peuvent être très mauvais, mais sûrement pas corrompus" | OneFootball

Le président du Comité Technique des Arbitres, Luis Medina Cantalejo, a décidé de sortir du silence suite à l’énorme erreur survenue dans le match entre Espanyol et le Real Madrid.

La polémique ne désenfle pas en Espagne. Le tacle de Carlos Romero sur Kylian Mbappé, sanctionné seulement d’un jaune, lors du dernier match du Real Madrid a fait le tour du monde et a même entraîné  un communiqué officiel du club madrilène. Face à la situation, le président du Comité Technique des Arbitres a pris la parole.

La déclaration du Real Madrid : "Nous n'entrons pas dans les dialectiques avec les équipes. Tant qu'il y a du respect, nous ouvrons nos portes. Je ne veux pas être quelqu'un qui jette de l'huile sur le feu. Je ne suis pas d'accord avec ce que dit le Real Madrid. Je n'ai jamais vécu cela. Parce que quelqu'un, qui doit se présenter devant un tribunal, a commis un crime, le reste des générations avant et après nous n'est pas à blâmer pour cela."

Accusions : "Je n'ai pas à avoir honte de quoi que ce soit. Ni moi ni mes collègues ne sommes corrompus. Nous pouvons être très maladroits, très mauvais, mais je vous assure que nous ne sommes pas corrompus. Je n'aime pas que l'on dise que mon organisation est corrompue. Une autre chose est que je dois travailler avec ce qui nous tombe dessus, parce que nous n'avons pas le choix, la concurrence continue. Il n'y a pas d'être humain qui puisse gérer cela correctement. Les arbitres ne vont faire de mal à personne. Les arbitres ne sont pas là pour faire du mal à qui que ce soit, pas du tout. Vous pouvez être sûrs qu'ils sont honnêtes, malgré les communiqués, les lettres, les actions, les télévisions... Aucun arbitre ne va sur un terrain avec l'intention de faire du mal à quelqu’un."

Le tacle de Romero sur Mbappé : "Ce que tout le monde du football voit, un arbitre sur le terrain et le VAR ne peuvent pas ne pas le voir. Nous devons protéger les joueurs. Ce qui s'est passé est très clair. Quand je vois quelque chose qui est blanc ou noir et que la décision évidente est blanche et que l'arbitre choisit le noir, je ne peux pas vous donner d'argument ou d'explication pour ces décisions."

L’affaire Negreira : "Pour nous, ça a été terrible pour ce que nous avons vécu et pour ce que nous vivons. Quoi qu'il arrive, la marque et la tache que ça laissera sur l'arbitrage espagnol sera indélébile. Même si on s’en sort indemne au tribunal par la suite, la tache sociale et sportive restera pour longtemps. Negreira était un vice-président avec lequel nous n'avions pratiquement aucune relation. Il est arrivé là-bas et était avec le président. Il n'a joué aucun rôle. Ma promotion m'a été communiquée par Victoriano Sánchez Arminio. Il a appelé les arbitres pour leur dire qu'ils avaient été promus, mais sur ordre du président. Personne n'a à m'innocenter parce que je n'ai aucun problème, aucun cas ou quoi que ce soit d’autre".