Les cinq groupes d’Ultras visés par le Ministère de l’Intérieur ne devraient pas être dissous prochainement | OneFootball

Les cinq groupes d’Ultras dans le viseur du Ministère de l’Intérieur ne devraient pas être dissous avant de nombreux mois.

Comme révélé par Le Parisien ces dernières heures, cinq groupes de supporters sont menacés de dissolution par le ministère de l'Intérieur. Quatre en Ligue 1, un en Ligue 2. La Brigade Loire (Nantes), les Magic Fans et les Green Angels (Saint-Étienne), les Offenders (Strasbourg) et la Légion X (Paris FC). Le service juridique de la Place Beauvau a effectivement analysé différents faits précis à la suite de signalements de la part des préfets et polices locaux. Pour autant, les cinq groupes d’Ultras ne disparaîtront pas de si tôt.

Plusieurs mois à minima

Désormais, ces derniers vont recevoir un dossier ficelé auquel il faudra répondre. "La dissolution d'associations ne repose pas sur l'accumulation de délits causés par les membres de ces associations. La dissolution intervient quand le principe même de l'existence de ces associations et leurs actions contreviennent à la loi. Il faut établir ou pas qu'elles sont en lien avec des faits répréhensibles" explique un proche du dossier à nos confrères de L’Équipe. Les messages envoyés dans les groupes d’Ultras pourraient faire pencher la balance, d’un côté comme de l’autre. Une fois la contre-expertise effectuée, le ministère de l'Intérieur prendra sa décision devant le conseil des Ministres. Pour dissoudre les groupes d’Ultras, les éléments devront être radicaux. Une décision ne sera toutefois pas prise avant plusieurs mois. Dans la foulée de la parution de la nouvelle, les deux Groupes d’Ultras de l’ASSE sont sortis du silence.

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