Le Petit Lillois
·1 décembre 2024
Le Petit Lillois
·1 décembre 2024
Le LOSC a laissé filer de précieuses unités dans la course au podium ce dimanche, neutralisé au bout du bout par Montpellier (2-2). Voici les notes que nous attribuons aux Dogues au coup de sifflet final.
Lucas Chevalier (6) : Dans l’incapacité d’intervenir sur les deux réalisations montpelliéraines, fusillé à bout portant de la tête puis du pied, le portier lillois s’est allongé de tout son long pour repousser une tentative d’Al-Tamari (15′), mais aussi et surtout une reprise de Téji Savanier (41′). Sa présence seule a ensuite suffi pour décontenancer le Jordanien lors d’un face-à-face en deuxième période (72′). Lucas Chevalier a fait le job malgré deux buts encaissés, maintenant son équipe en vie lorsqu’il le pouvait.
Aïssa Mandi (6) : Préféré à Thomas Meunier, Aïssa Mandi a parfaitement rempli son rôle en muselant Arnaud Nordin sur le côté. Le Montpelliérain a été invisible, hormis lors d’un cafouillage dans la surface en fin de match. L’international algérien a été moins en vue sur le plan offensif alors que le jeu lillois a majoritairement penché à gauche.
Bafodé Diakité (4) : D’abord capable de contenir les quelques assauts montpelliérains, le défenseur central lillois n’a pas réussi à répondre présent lorsqu’il le fallait vraiment, pris à défaut sur les deux réalisations locales. Il ne prend pas l’information et se fait devancer au duel sur la tête de Sylla (45+2′), puis manque son dégagement sur le but de Nordin (90+4′) en fin de match. Au final, ça coûte cher, même si tout ne repose pas uniquement sur ses épaules.
Alexsandro (4,5) : Aligné aux côtés de l’ancien Toulousain, Alexsandro a également eu des moments de faiblesses sur les deux buts montpelliérains. Il lâche le marquage sur le premier, laissant Sylla (45+2′) seul pour mettre sa tête, et reste spectateur sur le second (90+4′) en subissant le cafouillage plutôt que tenter d’intervenir. Hormis ces deux situations, il est tout de même resté solide en remportant la majorité de ses duels dont celui sur Ndiaye (89′) en fin de partie. Son jeu de passes a également permis de casser des lignes et, parfois, de lancer les mouvements offensifs lillois.
Mitchel Bakker (5) : Préféré à Gabriel Gudmundsson, laissé au repos, Mitchel Bakker a été une pile électrique sur son côté. Très disponible, il a été force de proposition sur le plan offensif, frappant à trois reprises (37′, 39′, 61′), symbole de sa présence. Le Néerlandais a parfois été maladroit défensivement, malgré quelques bonnes interventions (48′). Il a fini par laisser sa place à Gabriel Gudmundsson (77′) et par prendre un carton rouge sur le banc (90+9′).
Ayyoub Bouaddi (6) : Aux côtés de Benjamin André au milieu de terrain, Ayyoub Bouaddi a été dans tous les bons coups, ou presque, lors du premier acte. Son pressing et ses dépassements de fonction ont bouleversé le bloc montpelliérain, notamment pris à défaut à l’issue du premier quart d’heure (19′). Juste et propre dans ses interventions, il a été l’un des Dogues les plus solides en première période avant de s’éteindre peu à peu en seconde.
Benjamin André (5,5) : Vieux briscard, Benjamin André a beaucoup bataillé au milieu de terrain, comme sur Ferri (14′) en début de match, et a fait tout ça sans prendre de cartons, c’est à noter. Son jeu avec ballon reste cependant anecdotique, au contraire du fait qu’il ne soit pas parvenu à remobiliser ses troupes lors d’une fin de match pendant laquelle elles étaient aux aboies.
Ngal’ayel Mukau (4) : Placé un cran plus haut, comme à Bologne, l’international congolais n’a pas eu la liberté qu’il aurait aimé avoir. Moins à l’aise dans les petits espaces, quand les gros se fermaient devant lui, il semblait parfois perdu à son poste et n’a pas suffisamment su se défaire de ses adversaires directs pour être un soutien à Jonathan David.
Matias Fernandez-Pardo (6) : Le Belge a couru encore et encore, d’un côté à l’autre, de son camp à celui de l’adversaire. Ses chevauchées, dont lui seul a le secret, ont été une bouffée d’oxygène dans le jeu offensif lillois, parfois trop lent ou prévisible. A la base de toutes les contre-attaques, il a provoqué le premier penalty transformé par Jonathan David (44′). Son profil, atypique, apporte de la variété aux schémas du LOSC.
Rémy Cabella (5) : Chatouillé puis franchement malmené par le public montpelliérain, Rémy Cabella a beaucoup proposé, jusqu’à obtenir le second penalty transformé par Jonathan David (54′). Son jeu a cependant été gâché par un déchet technique certain ou par de mauvais choix. L’ambiance a ensuite pris le dessus et il n’était pas loin d’être exclu. Auteur d’un coup de coude sur Téji Savanier, il écopait d’un jaune très orangé (52′) et a ensuite été sorti alors qu’il était l’auteur d’une nouvelle faute au cœur du jeu (67′). Le numéro 10 lillois a d’ailleurs quitté la pelouse en mauvais terme avec les locaux.
Jonathan David (6,5) : Le Canadien a réalisé un match particulier. En grandes difficultés lorsqu’il était servi au cours du premier acte, durant lequel il a été le joueur à perdre le plus de ballon côté lillois, il a été clinique face aux cages en inscrivant deux penaltys (44′, 54′). Quand on est décisif, ça bouleverse forcément l’analyse d’une copie.